Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a fait part de « sa vive émotion » à la suite du décès du capitaine Florian Monnier, affecté au Centre national des opérations (CNO) de la DDGN. Il avait été envoyé en renfort à Mayotte depuis le 18 décembre suite au passage du cyclone Chido.
Ce vendredi 20 décembre 2024, alors qu’il mène une mission opérationnelle de rétablissement des réseaux de communication dans le secteur du mont Combani, à Mamoudzou, ce spécialiste des systèmes d’information et de communication (SIC), perd subitement connaissance. Rapidement pris en charge par ses camarades et évacué au centre hospitalier de Mamoudzou, il a toutefois succombé à son malaise.
Ancien sous-officier, il avait servi au GIGN
Tout juste âgé de 50 ans, pacsé et père d’un enfant de 21 ans, le capitaine Florian Monnier avait rejoint la Gendarmerie il y a 29 ans. En 2014, l’ancien sous-officier avait réussi les épreuves du concours d’officier de gendarmerie issu du rang. Il avait logiquement été nommé au grade de lieutenant l’année suivante, après son passage à l’EOGN.
De 2017 à 2020, capitaine Monnier avait servi au sein du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), en tant que « numéro deux » du bureau des systèmes d’information et de communication de l’unité d’élite.
De retour d’une précédente affectation en Nouvelle-Calédonie, il avait rejoint le CNO, à Issy-les-Moulineaux (92), le 1er août 2024. Il avait été projeté à Mayotte pour renforcer le dispositif de secours et de sécurisation de la population mahoraise.
« Profondément touché par cette triste perte, Bruno Retailleau, présente ses plus sincères condoléances à sa famille, ses proches ainsi qu’à l’ensemble de ses camarades de la gendarmerie nationale, et les assure de son entier soutien dans ces moments de peine ». Le général d’armée Hubert Bonneau, directeur général de la Gendarmerie nationale, a lui aussi adressé ses condoléances et son soutien, ainsi que celui de l’Institution, à la famille et aux proches du capitaine Florian Monnier. Sans oublier également, les camarades de l’officier, « touchés par ce drame ».
PMG (avec LP)
