De la prison ferme pour un refus d’obtempérer et des coups de poing sur un gendarme dans le Var

Photo : Le gendarme blessé est affecté à un peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie (Psig). (Photo d'illustration: L.Picard / L'Essor)

30 octobre 2025 | Opérationnel

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De la prison ferme pour un refus d’obtempérer et des coups de poing sur un gendarme dans le Var

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Suite à un refus d’obtempérer à Saint-Maximin suivi de violences sur un gendarme, un homme a été condamné à trois ans de prison ferme.

Un gendarme a été blessé, à Saint-Maximin (Var), par un homme qui avait pris la fuite suite à un refus d’obtempérer. Les faits se sont produits le 04 octobre 2025 à 22h30. Le militaire a reçu plusieurs coups de poing au visage au moment de l’interpellation du fuyard. Il souffre d’une fracture du plancher orbital. Jugé le 29 octobre en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Draguignan, l’auteur des violences écope de trois ans de prison ferme. Une peine assortie d’un mandat de dépôt. L’homme conduisait sans permis de conduire. Un délit d’ailleurs commis en état de récidive légale.

Comme l’explique Var Matin, le prévenu de 22 ans circulait au volant d’un véhicule sans capot et sans phare avant droit quand les gendarmes lui ont demandé de s’arrêter sur le bas-côté de la route. Au lieu d’obtempérer, l’homme n’a pas obéi aux injonctions des militaires. Dans sa fuite, il a pris tous les risques : « brûlant les feux rouges, doublant d’autres voitures malgré les lignes blanches et circulant jusqu’à 150 km/h sur une distance de huit kilomètres », écrivent nos confrères.

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La voiture du chauffard fait deux tonneaux

Finalement, le chauffard a perdu le contrôle et sa voiture a fait deux tonneaux. Il a ensuite pris la fuite à pied. Immédiatement, deux militaires du peloton de surveillance et d’intervention (Psig) l’ont interpellé, non sans résistance. Un gendarme a notamment reçu plusieurs coups de poing. Victime d’une fracture au plancher orbital, il a dû être opéré.

En garde à vue, le prévenu a nié les faits. Il a même accusé un gendarme d’avoir mis un coup de poing à son collègue « pour faire croire que c’était (lui qui a) fait ça ».

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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