Un gendarme de la brigade de Clermont (Oise) a été blessé lors de l’interpellation d’un fêtard lors de la fermeture d’une boîte de nuit, à Neuilly-sous-Clermont. Jugé par le tribunal de Beauvais, le 15 septembre 2025, l’auteur des faits a été condamné à cinq mois de prison avec mandat de dépôt. Le militaire souffre d’une blessure à l’arcade sourcilière.
A la base, les gendarmes étaient sur place, aux alentours de 5h00, pour s’assurer que la sortie de cette discothèque se passait bien. Selon Oise Hebdo, ils sont, dans un premier temps, parvenus à éviter qu’une bagarre entre plusieurs clients ne dégénère. Puis, un homme a abaissé son pantalon et exhibé son postérieur en direction des gendarmes. Il s’est également mis à les insulter.
Lire aussi Cinq ans de prison pour avoir tiré sur des gendarmes
Le prévenu déjà condamné pour des faits de violence
Les gendarmes souhaitent l’interpeller mais le prévenu résiste. Finalement, il faudra l’intervention de trois militaires pour le maîtriser. Un gendarme est blessé à l’arcade sourcilière lors de l’interpellation. Agé de 22 ans le prévenu est un jeune patron d’une entreprise de maçonnerie. Il était arrivé sur les lieux à 5 heures du matin, pensant que l’établissement fermait une heure plus tard.
Pour ces faits de violence, le prévenu était jugé en comparution immédiate par le tribunal de Beauvais le 15 septembre. S’il a tenté de minimisé son rôle durant l’audience, la présidente lui a fait remarquer que le militaire blessé « ne s’est pas fait cela tout seul. Quatre gendarmes vous identifient ». « J’ai déconné », a-t-il reconnu.
Le jeune homme a déjà été condamné à deux reprises pour des faits de violence. Il était sous le coup de trois mois de sursis probatoire que le procureur a révoqués. Cette mesure était sur le point de s’achever. Le magistrat a requis une peine de huit mois de prison, avec mandat de dépôt.
Le tribunal a finalement condamné le prévenu à cinq mois de prison avec mandat de dépôt. Il devra, également, indemniser trois des quatre gendarmes qui ont participé à son arrestation, à hauteur de 800 euros.










