En temps normal, ce sont les gendarmes qui dépassent les véhicules et leur font signe de s’arrêter. Quand c’est l’inverse qui se produit, c’est que la situation est inhabituelle.
L'histoire est racontée par les gendarmes des Deux-Sèvres sur la page Facebook du groupement de gendarmerie départementale. Vendredi dernier, en fin de journée, une femme enceinte, aux prises avec les signes indéniables de l'arrivée imminente de son bébé, et son conjoint, ont pris la route en direction de la maternité de Niort. Le trajet, une quarantaine de kilomètres, prend 48 minutes en temps normal, mais les contractions de la future maman devenaient de plus en plus fréquentes et douloureuses à chaque kilomètre parcouru.
C'est là que la chance a souri à cette famille sur le point de s’agrandir, sous la forme d’un véhicule de gendarmerie, se trouvant sur la même route, et qui les précédait. Le futur papa a alors accéléré et dépassé le véhicule des gendarmes pour leur signifier de s'arrêter. La halte a été brève car les gendarmes ont immédiatement compris la gravité de la situation.
Sans perdre une seconde, gyrophares et sirènes en action, leur véhicule sérigraphié a ouvert la voie au couple en détresse. À leur arrivée à Niort, deux motocyclistes de la Police, préalablement alertés, les attendaient pour les escorter jusqu'à la maternité. Une escorte improvisée qui a permis au couple d'atteindre la maternité en toute sécurité et dans les délais, pour un dénouement heureux.
Ce n'est pas la première fois que les gendarmes des Deux-Sèvres se retrouvent à jouer ce rôle spécial d'escorteur de bébés à naître. C’est en effet la deuxième fois en un mois que les militaires assistent des futurs parents en route vers la maternité.