<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Dans le Finistère, six mois de prison avec sursis pour un coup de poing sur un gendarme

Photo : Le prévenu devra également payer des dommages et intérêts aux trois gendarmes (photo : L'Essor)

19 août 2022 | Opérationnel

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Dans le Finistère, six mois de prison avec sursis pour un coup de poing sur un gendarme

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Auteur d’un coup de poing sur un gendarme, un homme vient d'être condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Brest. Il était jugé, le 18 août 2022, pour rébellion et violences sur trois gendarmes qui intervenaient pour calmer les deux hommes d’une bagarre. Les gendarmes utilisent le taser Comme le […]

Auteur d’un coup de poing sur un gendarme, un homme vient d'être condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Brest. Il était jugé, le 18 août 2022, pour rébellion et violences sur trois gendarmes qui intervenaient pour calmer les deux hommes d’une bagarre.

Les gendarmes utilisent le taser

Comme le rappelle Ouest France, les faits se sont déroulés devant une maison, située dans la commune de Relecq-Kerhuon (Finistère). Au petit matin du 4 mars 2022, quand les militaires de la brigade de gendarmerie de Guipavas arrivent au domicile du prévenu âgé de 35 ans, ils le retrouvent en compagnie d’un autre homme rencontré "au cours d’une nuit ponctuée de consommation d’alcool et de cocaïne", écrivent nos confrères. Les deux hommes sont torse nu dans le hall de l’immeuble. L’épouse du prévenu vient de refuser d’ouvrir à son mari qui tambourine sur la porte d’entrée.

Sur place, les gendarmes veulent calmer la situation mais les deux hommes finissent par se battre. Les militaires tentent de les séparer mais l’un d’eux reçoit un violent coup de poing derrière le crâne. Puis, un autre gendarme est projeté au sol par ce père de famille. Les gendarmes sont contraints de donner deux coups de pistolet à impulsions électriques (PIE) Taser pour le maîtriser.

Commandant des réserves et de la jeunesse pour la Gendarmerie

Une sœur policière et un beau-frère gendarme

"Quelle intervention !", commente d’ailleurs le président du tribunal de Brest, lors de l'audience, devant le prévenu jugé pour rébellion et violences sur les trois gendarmes, également présents. A la barre, le prévenu tente de se défendre comme il le peut : "Ma sœur est policière, mon beau-frère est gendarme. Je n’ai rien contre les forces de l’ordre". Un argument qui ne convainc personne.

Le juge relève les problème d’addiction et d’alcool du prévenu. Au moment des faits, son alcoolémie était d’ailleurs de 0,89 mg d’alcool par litre d’air expiré. L’homme suit des traitements. Finalement, ce père de famille a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis, avec une interdiction de se rendre dans les débits de boissons. Il devra également verser 900 euros de dommages et intérêts aux trois gendarmes.

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