À la suite d’un refus d’obtempérer, une gendarme a été blessée, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2025, dans le Doubs. Un suspect, qui roulait en état d’ébriété manifeste, a été arrêté et placé en garde à vue. La militaire « présente un hématome au visage ». Mais également « des blessures à un bras, un genou et au niveau cervical », précise le communiqué du procureur de la République de Montbéliard, Paul-Edouard Lallois.
La nuit précédente, peu après minuit, le conducteur avait refusé de se soumettre à un contrôle de gendarmerie, à Maîche, dans le Doubs. Selon L’Est Républicain, il rentrait d’un concert, en compagnie de sa compagne et deux adolescents de 12 et 18 ans. Il roulait en effet à vive allure dans une agglomération pourtant limitée à 50 km/h. Pris en chasse par les gendarmes, il a refusé de s’arrêter malgré l’activation des avertisseurs sonores et lumineux du véhicule de gendarmerie. Il a alors accéléré jusqu’à son domicile. Sur place, il a refusé de se soumettre à un contrôle d’identité et d’alcoolémie. Ses proches n’ont pas réussi à le raisonner.
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Interpellé par le Psig à six heures du matin
L’homme a ensuite violemment bousculé une gendarme qui tentait de le raisonner et lui barrer le passage. Il l’a même frappée au visage. La militaire, officier de police judiciaire, a alors perdu l’équilibre et sa tête a heurté un mur. Le suspect de 43 ans a, ensuite, réussi à entrer dans son domicile par l’arrière de sa maison. Il a fermé la porte à clé.
Réfugié à l’intérieur de son domicile, l’homme a été interpellé peu après six heures du matin par le Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Montbéliard. Une opération menée conformément aux règles de procédures pénales et sur les instructions du procureur de la République. L’homme n’a, alors, opposé aucune résistance.
Inconnu de la justice, il a été placé en garde à vue. Lui sont principalement reprochés : le refus par conducteur d’un véhicule d’obtempérer à une sommation de s’arrêter, la conduite en état d’ivresse manifeste, le refus de se soumettre aux vérifications visant à établir l’état alcoolique et la violence sur personne dépositaire de l’autorité publique. En fin d’après-midi, sa garde à vue a été prolongée de 48 heures.










