En Guadeloupe, neuf hommes ont écopé, le 2 décembre 2025, de peines allant de 10 mois à cinq ans de prison ferme. Âgés de 23 à 48 ans, ils comparaissaient devant le tribunal pour des violences. Certains pour « destruction par moyen dangereux » et « violences aggravées » étaient accusés d’avoir attaqué à deux reprises la caserne de gendarmerie du Lamentin, à une dizaine de km à l’est de Fort-de-France. Ces attaques avaient eu lieu entre le 17 au 19 novembre 2021, en marge du mouvement social contre l’obligation vaccinale.
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La préfecture de Guadeloupe avait instauré un couvre-feu
Ces deux nuits-là, une cinquantaine d’hommes encagoulés avaient érigé des barrages enflammés devant la caserne de gendarmerie. Trois militaires étaient alors retranchés. Un hélicoptère en renfort avait essuyé des tirs et un gendarme avait procédé à un tir de sommation. La préfecture de Guadeloupe avait dû instaurer un couvre-feu pour restaurer l’ordre.
Les peines, avec mandat de dépôt différé, sont partiellement assorties d’un sursis probatoire. Le tribunal a prononcé des interdictions de contact entre eux pendant deux ans et de port d’armes pendant cinq ans.
« Un rôle majeur »
La sanction la plus lourde, cinq ans d’emprisonnement, vise Samuel Crail, 48 ans. Selon le tribunal, il « a tenu un rôle majeur » au cours des deux nuits du 17 au 19 novembre 2021. Des barrages, des vols et des heurts avec les gendarmes avaient marqué ce mouvement contre l’obligation vaccinale des soignants et la vie chère.
PMG (avec l’AFP)










