Un homme, diagnostiqué « schizophrène » et « en rupture de traitement », a été neutralisé par balle par un gendarme, mardi 14 août 2024 à Semide, dans les Ardennes. Il s’était montré « menaçant », a appris l’AFP auprès du parquet et d’une source au sein de la Gendarmerie, confirmant une information du quotidien L’Ardennais. Grièvement blessé, l’homme est ensuite décédé.
Appelés sur place vers 8h00, des gendarmes ont tout d’abord tenté de maîtriser l’homme à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique. Mais en vain. L’arme de force intermédiaire s’est révélée inefficace. Diagnostiqué « schizophrène » et ne prenant plus son traitement, l’homme était armé d’une fourche. Son comportement était menaçant, selon une source de l’AFP au sein de la Gendarmerie. Et alors qu’il continuait d’avancer vers les militaires, l’un d’eux ouvert le feu avec son arme de service. Un tir « en état de légitime défense », a affirmé cette source.
Ce quadragénaire, né en 1980, « s’est montré menaçant envers les gendarmes », a confirmé le parquet de Charleville-Mézières. Ce dernier souligne par ailleurs que « les tirs émanent d’un seul gendarme ».
Grièvement blessé, l’homme est décédé un peu plus tard.
Deux enquêtes ouvertes
Deux enquêtes ont été ouvertes. La première, afin de vérifier « les circonstances de l’usage de l’arme de poing par le gendarme ». Ces investigations ont été confiées à l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN), a indiqué le parquet. Quant aux « faits de violences sur plusieurs gendarmes reprochés à la victime, (ils) sont traités dans une (seconde) enquête confiée à la Section de recherches (SR) de Reims et à la Brigade de recherches (BR) de Rethel ».
Contactée par l’AFP, la préfecture des Ardennes « ne fera aucun commentaire ». En effet, les faits « font l’objet d’une enquête judiciaire ».
(L’Essor, avec l’AFP)
Lire aussi : Un homme tué par un tir de gendarme, après un refus d’obtempérer près de Toulouse