40.000, c’est le nombre de gendarmes mobilisés ce mercredi 10 septembre 2025 pour la journée de mobilisation « Bloquons tout« . Dans le détail, le dispositif intègre trente escadrons de gendarmerie mobile (environ 2.100 gendarmes mobiles), plus de 36.000 gendarmes départementaux issus des unités territoriales, de surveillance et d’intervention ou de sécurité routière. Ces militaires d’active sont renforcés par 1.400 réservistes opérationnels employés pour la journée.
Des moyens spéciaux de la Gendarmerie ont également été engagés. En métropole comme outre-mer, l’Arme mobilise ainsi spécifiquement 25 de ces véhicules d’intervention blindés polyvalents (VIPG) « Centaure ». Outre leur capacité blindée offrant une protection aux gendarmes lors de leurs interventions, ces véhicules polyvalent disposent aussi d’une lame et une puissance de poussée permettant de dégager des axes encombrés par des barricades.
26 hélicoptères des forces aériennes de la Gendarmerie assurent par ailleurs des missions de surveillance et de renseignement.
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Éviter les blocages
L’action des gendarmes comme des policiers doit notamment permettre d’éviter les blocages. Telle est en effet la « ligne rouge » définie par les autorités nationales et préfectorales. Au cours de la matinée, plusieurs tentatives de blocage d’axes routiers majeurs ont eu lieu comme sur les autoroutes A10 et A20, notamment en Nouvelle-Aquitaine, au sud de Limoges, à hauteur de Saint-Hilaire-Bonneval. Mais aussi dans les grandes agglomérations comme à Nantes, Rennes ou Lyon.
En milieu de matinée, la Gendarmerie comptabilisait plus de 250 actions du mouvement « Bloquons tout » dans sa zone de compétence, pour un volume de manifestants approchant les 10.000 personnes. Parmi ces quelque 250 actions recensées, on compte une vingtaine de blocage d’axes. Essentiellement des actions de neutralisations de la circulation, ou bien des déviations forcées.
Les gendarmes mobiles interviennent également en zone de compétence de la Police nationale. C’est le cas par exemple en Bretagne, à Rennes. Sur la rocade de la capitale bretonne, policiers, gendarmes et pompiers ont été pris à partie par des manifestants. Ces derniers ont également pillésun bus avant de l’incendier.
Selon le ministère de l’Intérieur, 48 actions de déblocage étaient en cours en fin de de matinée. 250 interpellations ont eu lieu au niveau national, dont 159 à Paris et dans son agglomération. Au niveau national, la Gendarmerie faisait état, à 12h00, de neuf interpellations.
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