Neuf décrets, signés du Président de la République, sont publiés (textes un à neuf) ce samedi au Journal officiel. Sept personnes se voient donc exclues définitivement de la Légion d’honneur et/ou du Mérite ou suspendues provisoirement.
Harcèlement moral institutionnel
C’est le cas de trois anciens hauts responsables de France Telecom. Ccondamnés pour harcèlement moral institutionnel après la vague de suicides (2006-2011) lors de la réorganisation de l’entreprise, ils sont privés définitivement de leur Légion d’honneur. Il s’agit d’abord de Didier Lombard, 88 ans, commandeur de la Légion d’honneur, ex-PDG de France Telecom. D’Olivier Barberot, 69 ans, (chevalier), ex-DRH de France Telecom. Et de Brigitte Dumont, 64 ans (chevalier), ex-directrice développement et performances au service des ressources humaines. Didier Lombard et Olivier Barberot se voient de plus exclus de l’ONM.
Conflit d’intérêt
Par ailleurs, Jean-Louis Missika, 74 ans, ex-adjoint à la maire de Paris, (chevalier de la Légion d’honneur) avait écopé d’une condamnation pour conflit d’intérêt. Il se voit suspendu pour trois ans du port de cette décoration. On relève également le nom d’Olivier Bailly, un ancien magistrat condamné pour « instigation non suivie d’effet à commettre des violences sexuelles« . Il se voit exclu définitivement de l’ordre national du Mérite.
Chaque année une vingtaine de mesures disciplinaires concernent des décorés de la Légion d’honneur ou de l’ONM après une condamnation ou un acte « contre l’honneur ». Ces mesures interviennent après la condamnation définitive des fautifs. Elles figurent dans le code de la Légion d’honneur. au titre V.
PMG



