Vos réponses à la question du mois de juillet 2023

Photo : Autrefois réprimés, la mendicité et le vagabondage ne sont plus des délits. Photo d'illustration (A.Fox/Pixabay)

1 août 2023 | Editos

Temps de lecture : 2 minutes

Vos réponses à la question du mois de juillet 2023

par | Editos

L'attaque au couteau commise notamment à l'encontre de jeunes enfants et de personnes âgées, jeudi 8 juin 2023 à Annecy, par un homme, demandeur d'asile et vagabond depuis plusieurs semaines, interroge sur le problème de la réglementation du vagabondage en France. L'Essor vous interrogeait ainsi en juillet sur le rétablissement d'une forme de délit de […]

L'attaque au couteau commise notamment à l'encontre de jeunes enfants et de personnes âgées, jeudi 8 juin 2023 à Annecy, par un homme, demandeur d'asile et vagabond depuis plusieurs semaines, interroge sur le problème de la réglementation du vagabondage en France. L'Essor vous interrogeait ainsi en juillet sur le rétablissement d'une forme de délit de vagabondage dans le Code pénal français, en vous demandant si vous en seriez partisan.

Résultats de la question du mois de juillet 2023

Voici la répartition finale de vos réponses à cette question :

  • Oui : 74,32%
  • Non : 20,27%
  • Ne sais pas : 5,41%

Commentaire du directeur de L'Essor

Notre question du mois de juillet était inspirée par l’attentat au couteau, perpétré le 8 juin à l’encontre de six enfants, à Annecy, par un individu d’origine syrienne qui venait de se voir refuser le bénéfice du droit d’asile en France, pour le motif qu’il avait déjà obtenu ce statut en Suède, dix ans plus tôt.

Au moment des faits, il vivait dans la rue, dormant sur des cartons d’emballage, dans l’entrée d’un immeuble privé, dans l’indifférence de ses occupants…

A nos yeux, au plan sociétal, l’affaire relevait donc moins du statut du droit d’asile en France que de celui des personnes en vagabondage. En effet, longtemps tenu pour un délit, le vagabondage ne l’est plus en France, depuis 1992. L’esprit du temps considérait que cette disposition était attentatoire à la liberté de tout un chacun d’aller et de venir librement… C’était il y a plus de trente ans.
Alain Dumait

Une sélection de vos commentaires :

Parce que la liberté a un prix : trente-trois ans de travail effectif sans broncher.

◆ Cela ne servira à rien, compte tenu du système judiciaire et de ses actuels éléments.

◆ Ce serait bien de le réintroduire, mais je ne suis pas certain qu’il serait sanctionné, tout comme des dizaines de délits !

◆ Non. La réponse se suffit à elle-même !

◆ Il faut remettre de l’ordre dans le pays, et de la droiture.

◆ Il faudrait vraiment renforcer les contrôles.

◆ RAS pour moi, ce serait normal.

◆ Quelle proposition d’accompagnement serait mise en parallèle à ce délit ?

◆ J’ai connu ça lorsque j’étais jeune : les seuls qui n’étaient pas inquiétés étaient les clochards qui n’embêtaient personne.

◆ À ce jour avec la grande population de SDF de toutes les nationalités, il serait très difficile pour les forces de l’ordre d’appliquer des verbalisations de ce délit.

◆ De-ci, de-là, on entend : « La société évolue, il faut bien évoluer. » Oui, mais avec le temps, on s’aperçoit que ce n’est pas dans le bon sens. Où est la morale d’antan, le respect ?

◆ Il y a bien longtemps, dans le centre d’Arras, en allant au cinéma, j’avais 16 ou 17 ans, j’ai été contrôlé par un policier qui m’a demandé si j’avais de l’argent sur moi (10 francs, à l’époque) et ma carte d’identité (pas obligatoire). Simple contrôle, et je n’en suis pas mort.

◆ Il faudrait réduire les entrées de personnes en situation irrégulière sur le territoire français.

◆ Mais quelle sanction ? Une amende ? Expulsion ? A voir…

◆ Cela me semble normal, vu les incidents d’Annecy.

◆ Je doute qu’en créant ce délit, le nombre de vagabonds diminue.

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