Pour ou contre une promotion des femmes officiers plus rapide que celle des hommes  ?

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1 février 2022 | Editos

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Pour ou contre une promotion des femmes officiers plus rapide que celle des hommes  ?

par | Editos

Les chiffres parlent : la féminisation est en marche en Gendarmerie. Aujourd’hui le nombre de femmes miliaires en Gendarmerie dépasse 20% du total des effectifs. C’était encore 16% en 2015…

Tout a commencé en 1983. Elles étaient 6,5% en 2000.

Du coup, les premières femmes entrées en gendarmerie avant 1990 ont commencé à quitter l’Arme.

Notre confrère Ouest France, dans son édition du 30 janvier, cite le cas de la colonelle Sophie Merceron, qui, après trente-trois années de métier, quitte la gendarmerie (pour se consacrer à un autre engagement, celui de la maltraitance animale). Celle qui commande encore en second l’école des sous-officiers de gendarmerie de Ty-Vougeret, à Châteaulin (Finistère), a été l’une des dix premières femmes à accéder au corps des officiers. C’était en 1995.

– “Après coup, se souvient-elle, des collègues m’ont fait des retours. Ils se demandaient ce qu’ils avaient fait de mal pour avoir une fille comme cheffe.” 

Cette féminisation, que plus personne ne conteste dans son principe, aux yeux de certains, a été trop lente. Pour d’autre, au contraire, elle a été trop rapide.

Des observateurs très attentifs à la publication des tableaux d'avancement, pour les officiers, affirment que, s'agissant des officiers supérieurs au moins, les taux de promotion des personnels féminins seraient supérieurs à ceux des hommes…

D’où notre question de ce mois :

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