<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Rouen : prison avec sursis pour une gendarme condamnée pour blanchiment de l’argent de la drogue

Photo : La gendarme a été condamnée à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Rouen (photo : L'Essor)

16 octobre 2021 | Vie des personnels

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Rouen : prison avec sursis pour une gendarme condamnée pour blanchiment de l’argent de la drogue

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Une jeune gendarme, qui travaille en Seine-Maritime, vient d’être condamnée à six mois de prison avec sursis pour blanchiment de l’argent de la drogue par le tribunal de Rouen. La militaire clame son innocence et affirme avoir été trompée par son beau-frère, impliqué dans un trafic de drogue à Rouen en 2020. Condamnée le 12 […]

Une jeune gendarme, qui travaille en Seine-Maritime, vient d’être condamnée à six mois de prison avec sursis pour blanchiment de l’argent de la drogue par le tribunal de Rouen. La militaire clame son innocence et affirme avoir été trompée par son beau-frère, impliqué dans un trafic de drogue à Rouen en 2020. Condamnée le 12 octobre dernier, la gendarme avait dix jours pour interjeter un appel.

 Un virement suspect part du compte bancaire de la gendarme

Comme le souligne Paris Normandie, les soupçons sur la gendarme de 26 ans apparaissent en 2020 suite au démantèlement d’un vaste trafic de drogue et blanchiment par les gendarmes de la section de recherches de Rouen. Les principaux acteurs de ce trafic, 11 personnes au total selon nos confrères, ont été jugés et condamnés en juin 2021. Lors de leur enquête, les militaires avaient également constaté qu’une jeune gendarme, qui n’était autre que la belle-sœur d’un trafiquant, lui avait expédié 5 340 euros par virement, et que cette dernière avait ensuite été partiellement remboursée de 4 310 euros en argent liquide. Pour ses collègues gendarmes, il ne faisait alors pas l’ombre d’un doute : il s’agissait de blanchiment d’argent.

 La gendarme clame son innocence

Le 12 octobre dernier, à la barre du tribunal de Rouen, la gendarme de 26 ans clamait pourtant son innocence. "Je n’ai su qu’après ce qu’il était réellement. Je pensais l’aider à financer la création de son restaurant kebab au concept unique à Rouen, importé d’Allemagne", a-t-elle indiqué lors de son procès, évoquant également sa « honte » d’avoir été interrogée par ses collègues gendarmes. Elle a également ajouté que le virement avait été réalisé par sa mère, et à son insu.

 Six mois de prison avec sursis

Cette version n’a pas convaincu le tribunal qui a rappelé notamment que la gendarme n’ignorait pas les activités illicites de son beau-frère. "Il y a des écoutes téléphoniques qui démontrent que vous vous doutiez des activités de votre beau-frère avant même le virement et son interpellation, que vous avez donné votre accord pour le virement. Vous ne pouviez pas ignorer que vous participiez à une opération de blanchiment". Convaincu de la culpabilité de la gendarme, le tribunal l’a condamnée à six mois de prison avec sursis pour blanchiment de l’argent issu de la drogue.

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