Un hélicoptère de la Gendarmerie escortant un transfèrement sensible de détenus, contraint de s’arrêter à la limite d'une zone police. Cette situation ubuesque est, d’après Le Canard enchaîné de ce jour, ce qui arrive à l’appareil "chargé de surveiller le convoi du GIGN escortant chaque jour les accusés du 13-Novembre, de leur prison de Fresnes (Val-de-Marne) jusqu’au Palais de justice de Paris", pour le procès des attentats.
Selon l’hebdomadaire satirique, l’hélicoptère bleu "s’arrête à la verticale des frontières de la capitale" à cause "d’un ordre du préfet de Police Didier Lallement, désireux de limiter les intrusions des gendarmes dans son fief".
Cerise sur le gâteau, selon Le Canard, les gendarmes mobiles chargés de sécuriser les abords du procès auraient, en outre, été priés de garer leurs camions plus loin, sous le prétexte qu’il y avait "trop de véhicules dans le périmètre".
Les gendarmes de l’escadron de Reims, grands oubliés de l’instruction des attentats de novembre 2015
La semaine dernière, déjà, Le Canard enchaîné avait épinglé le préfet de Police de Paris, en lui reprochant d’avoir fait disparaître un escadron de gendarmerie mobile –le 31/7 de Reims– de la procédure des attentats, malgré leur action spontanée le 13 novembre 2015.
Pas de démo du 14-Juillet pour le GIGN à cause du préfet Lallement
En juin dernier, l’hebdomadaire satirique révélait également que le préfet de Police s’était opposé à une démonstration du GIGN prévue sous la grande arche de la Défense dans le cadre des cérémonies du 14-Juillet.