"C'est pas une petite pute comme toi qui va m'embarquer. Enlève-moi les menottes. Si t'as une femme et des enfants, je vais m'occuper d'eux!" C’est entre autres pour ces propos tenus à l'encontre d’un gendarme qu’un habitant de Vire-Normandie, dans le Calvados, avait été condamné en première instance à sept mois d’emprisonnement. Une peine confirmée par la cour d’appel de Caen, le 29 septembre dernier.
10 jours d'incapacité temporaire de travail pour un des gendarmes
Le prévenu, dont le casier compte sept condamnations, ne s’est pas donné la peine de se présenter devant les juges. Il n'a pas non plus dépêché d'avocat. Il faut dire que ses actes sont difficilement défendables.
Ce 11 mai 2020, les gendarmes font pourtant preuve de patience. Appelés pour tapage nocturne dans l’appartement d’une connaissance du mis en cause, deux militaires interviennent une première fois vers 23 h. A l’intérieur, trois jeunes hommes consomment de l’alcool en écoutant de la musique très fort. Le volume baisse, mais pas pour longtemps.
Les gendarmes reviennent donc une deuxième fois, vers 1h30. Cette fois, la situation va dégénérer. Ivre, le prévenu insulte copieusement les militaires qui décident de l’interpeller. Ce dernier se débat violemment, fait tomber un des militaires au sol, et brise la vitre de leur véhicule. Le gendarme se fera prescrire dix jours d'incapacité temporaire de travail (ITT).
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Sans s'embarrasser de justifications, l'avocat général a réclamé la fermeté. Il a été entendu. En plus de la peine de sept mois de prison ferme confirmée par la cour d’appel, ce jeune Normand de 20 ans s’est également vu révoquer deux mois d’emprisonnement avec sursis prononcés en juillet 2019.
Pour en savoir plus : lire l'article de La Voix-Le Bocage