Cayenne, la 14e antenne de l’Office anti-stupéfiants

Photo : Saisie de drogue par la Gendarmerie (photo Gendarmerie)

21 octobre 2021 | Opérationnel

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Cayenne, la 14e antenne de l’Office anti-stupéfiants

par | Opérationnel

Rattaché à la direction centrale de la police judiciaire, l'Ofast a repris les missions de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Octris). Il associe l'autorité judiciaire et l'ensemble des services concernés par la lutte contre tous les trafics de drogue: Police, Gendarmerie, Douane. Il compte actuellement quelque 180 policiers, gendarmes et […]

Rattaché à la direction centrale de la police judiciaire, l'Ofast a repris les missions de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Octris). Il associe l'autorité judiciaire et l'ensemble des services concernés par la lutte contre tous les trafics de drogue: Police, Gendarmerie, Douane. Il compte actuellement quelque 180 policiers, gendarmes et douaniers avec l'objectif de porter les effectifs à 235 d'ici trois ans. Il y a quatorze offices centraux au ministère de l'Intérieur.

L'implantation territoriale de l'Ofast comprend des antennes en métropole et outre-mer et, dans certains cas, des détachements dépendant d'antennes. Le détachement de Cayenne, l'une des portes d'entrée de la cocaïne sud-américaine en France métropolitaine, vient d'être transformé en antenne par un arrêté paru le 16 octobre au Journal officiel.

Comment les gendarmes vont travailler dans le nouvel office anti-stupéfiants

Deux antennes commandées par des gendarmes

L'Ofast s'articule regroupe désormais 14 antennes (Ajaccio, Bordeaux, Cayenne, Dijon, Fort-de-France, Lille, Lyon, Marseille, Orléans, Papeete, Rennes, Saint-Denis de la Réunion, Strasbourg, Versailles). Deux antennes (Saint-Denis de La Réunion et Papeete) sont commandées par des officiers de gendarmerie. L'office comprend également 10 détachements rattachés à des antennes : Bayonne (rattachée à Bordeaux), Saint-Martin et Pointe-à-Pitre (Fort-de-France), Grenoble (Lyon), Montpellier, Perpignan, Toulouse (Marseille), Le Havre et Nantes (Rennes), Mulhouse (Strasbourg). L'office s'appuie enfin sur les cellules de renseignement opérationnel sur les stupéfiants (Cross) présentes dans chaque département.

OFAST : démonstration de l’interpellation d’un convoi

Nos forces s’adaptent en permanence aux techniques du narcobanditisme et sont prêtes à agir partout sur le territoire.
Démonstration de l’interpellation d’un convoi d’importation de stupéfiants à l’école de Police Nationale de Oissel, avec la BRI et les équipes de l’OFAST.

Posted by Christophe Castaner on Tuesday, February 11, 2020

L'Ofast est dirigé par Stéphanie Cherbonnier, contrôleuse générale des services actifs de la police nationale. Son adjoint est Samuel Vuelta-Simon, également contrôleur général des services actifs de la police nationale. La numéro trois de l'Ofast, sous le titre de déléguée de la directrice générale au pôle stratégie, est Laurence Larhant, administratrice des douanes et droits indirects. Au niveau central, l'Ofast est organisée en trois pôles : stratégie, renseignement, opérationnel. Le colonel José-Manuel Montull commande le pôle renseignement. Le lieutenant-colonel Sébastien Constant est le chef de la division appui opérationnel au pôle opérationnel.

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