Que ce soit sur le terrain pour en rendre compte ou sur les plateaux pour en débattre, la violence occupe de plus en plus de place dans les médias.
Comment couvrir la violence ?
Outre l’attirance éditoriale pour la couverture des faits divers, certains – répondant à des objectifs d’audience – se focalisent même davantage sur les exactions et violences commises en marge d’événements (compétitions sportives, mouvements sociaux…) que sur les événements eux-mêmes, jouant parfois un rôle d’arbitres. Une tendance qui s’accentue avec l’essor des médias d’information en continu, audiovisuels ou en ligne, et les réseaux sociaux.
Des réflexions sont d’ailleurs menées sur le traitement de la violence dans les médias. En 2016, des sénateurs voulaient ainsi mettre en place une commission d’enquête sur le sujet. Plus récemment, la problématique faisait encore débat avec le projet de loi sur la sécurité globale, ou encore le nouveau schéma du maintien de l’ordre, dont certaines parties visaient à encadrer la couverture médiatique, notamment en cas de violences.