Nevers : six mois de prison avec sursis pour avoir insulté et frappé les gendarmes

Photo : Les gendarmes ont été insultés puis frappés par le prévenu au moment de l'interpellation (crédit photo : L'Essor)

2 novembre 2021 | Vie des personnels

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Nevers : six mois de prison avec sursis pour avoir insulté et frappé les gendarmes

par | Vie des personnels

Un homme, âgé d’une trentaine d’années, vient d’être condamné à six mois de prison avec sursis pour outrage, rébellion et violence envers les gendarmes par le tribunal de Nevers. Lors de son arrestation, en avril dernier, le prévenu, alcoolisé, avait dérapé et deux gendarmes s’étaient vu, chacun, prescrire un jour d’interruption totale de travail (ITT). […]

Un homme, âgé d’une trentaine d’années, vient d’être condamné à six mois de prison avec sursis pour outrage, rébellion et violence envers les gendarmes par le tribunal de Nevers. Lors de son arrestation, en avril dernier, le prévenu, alcoolisé, avait dérapé et deux gendarmes s’étaient vu, chacun, prescrire un jour d’interruption totale de travail (ITT).

Il insulte et frappe les gendarmes

Comme le souligne Le journal du Centre, les militaires ont retrouvé le trentenaire en avril dernier, à côté de son véhicule encastré dans un mur, à Nevers. Et l’arrivée des gendarmes n’a visiblement pas plu au prévenu qui s’est passablement énervé. Face aux propos incohérents de ce dernier, les gendarmes le soupçonnent fortement d’être alcoolisé et en déduisent qu’il était au volant de son véhicule accidenté. L’homme refuse de souffler dans l’éthylotest. Il se met ensuite à insulter les militaires quand la dépanneuse arrive, précisant que son beau-père, qui conduisait le véhicule, était parti chercher une dépanneuse. Les gendarmes tentent alors d’interpeller cet homme de plus en plus virulent. Mais ce dernier s’y oppose et frappe un gendarme au visage. Même menotté, il continue avec des coups de pieds donnés aux militaires qui l’immobilisent. Deux gendarmes se verront prescrire un jour d’interruption totale de de travail (ITT).

Un doute sur la présence du prévenu au volant de la voiture

Jugé par le tribunal de Nevers le 27 octobre dernier, l’homme avait déjà, au cours des trois dernières années, été condamné à six reprises. Des condamnations qui souvent eu un lien avec l’alcool. D’ailleurs, à la barre du tribunal, le prévenu ne pouvait pas affirmer si c’était bien qui était au volant de la voiture encastré dans le mur. Quant aux insultes et violences envers les gendarmes, il a reconnu les faits. L’homme a finalement été condamné à six mois de prison avec sursis, avec un sursis probatoire de deux ans. Il doit également justifier dans les six mois d’une obligation de travail et de soins par rapport à ses soucis d’alcool. En revanche, il n’a pas été condamné pour conduite sous l’emprise d’alcool.

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