Les enquêteurs ont retrouvé 41 fichiers pédopornographiques dans un des ordinateurs de Maurice. Mais devant le tribunal correctionnel de Verdun où il comparaissait mercredi 3 novembre, cet habitant de la Meuse, retraité de la gendarmerie, a plaidé la "négligence".
L'intentionnalité des faits au centre des débats
Agé d’une cinquantaine d’années, le prévenu a reconnu télécharger quotidiennement des vidéos à caractère pornographique à l’aide du logiciel de peer-to-pear Shareaza. Le problème, selon lui, c’est que ce dernier est poreux. "En téléchargeant un Disney, on peut très bien récupérer un film pornographique", a-t-il juré à la barre.
C’est ce qui lui serait arrivé, en l’occurrence avec des fichiers pédopornographiques. Des fichiers sur lesquels il aurait cliqué quelques fois par simple curiosité. Quant au reste, il le rangeait dans des dossiers pour pouvoir les supprimer ensuite. "Une bêtise" a-t-il reconnu.
Sans parvenir à convaincre le parquet qui a notamment requis douze mois de prison contre l’ancien gendarme, assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans.
Pour la défense, l’intentionnalité des faits n’est cependant pas constituée dans cette affaire. Le tribunal a mis le jugement en délibéré. Sa décision est attendue le 1er décembre.
Pour en savoir plus : lire l'article de L'est Républicain