<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> En Charente, un gendarme est accueilli avec un tir de taser, une autre par une matraque télescopique … Cinq semaines plus tard le forcené vient d’être condamné….

Photo : L'homme a accueilli les gendarmes avec un coup de taser. Il a été condamné à 18 mois de prison avec sursis (Photo: C.Partridge/Axon)

4 décembre 2021 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

En Charente, un gendarme est accueilli avec un tir de taser, une autre par une matraque télescopique … Cinq semaines plus tard le forcené vient d’être condamné….

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Un gendarme brûlé par un tir de taser et une autre frappée avec une matraque télescopique : bilan 3 et 10 jours d’interruption totale de travail (ITT). Un homme de 47 ans vient d’être condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire pour avoir violenté deux gendarmes dans la nuit du 29 octobre dernier, dans […]

Un gendarme brûlé par un tir de taser et une autre frappée avec une matraque télescopique : bilan 3 et 10 jours d’interruption totale de travail (ITT). Un homme de 47 ans vient d’être condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire pour avoir violenté deux gendarmes dans la nuit du 29 octobre dernier, dans la commune de Confolens, située dans le département de la Charente. Le prévenu, éleveur en Confolentais, avait finalement dû être interpellé par le Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (PSIG).

L'homme finalement interpellé par le PSIG

Comme l’explique la Charente Libre, les deux gendarmes sont sollicités pour intervenir à Confolens. Un homme vient de casser la porte de son ex-compagne et s'est réfugié dans les locaux de l’abattoir de Confolens situé juste en face. L’éleveur attend alors que les militaires viennent l’arrêter pour les désarmer. L’un des gendarmes est victime d’un coup de taser. Il a été brûlé à la main gauche. Sa collègue, adjudante, a, de son côté, été frappée à la tempe avec une matraque télescopique, alors qu’elle tentait de le menotter. Les militaires ont finalement décidé de se replier chez son ex-compagne, juste en face. Ils s'en sortiront avec 3 et 10 jours d’interruption totale de travail (ITT). L’homme est finalement interpellé vers 2 heures du matin par le Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (PSIG), non sans mal, car l’agriculteur a voulu fuir en moto, en empruntant une voie ferrée désaffectée, puis à pied.

De la prison avec sursis

Jugé le 2 décembre dernier, l’éleveur, en proie à des difficultés financières, a été décrit comme un « homme courageux, qui exerce un métier difficile", mais qui "a pété les plombs ce soir-là", selon la procureure. La présidente du tribunal, de son côté, n’en revenait toujours pas concernant le scénario de ce fait divers. "Ce sont les gendarmes qui se réfugient chez la victime tellement vous êtes dangereux !". Présente à l’audience, l’adjudante agressée s’est félicitée de s’être replié avec son collègue plutôt que de sortir son arme de service de leur étui. "Je suis sûre et certaine qu’il l’aurait utilisée", a-t-elle indiqué au tribunal. L’agriculteur a finalement été condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire par le tribunal.

 

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