Un arrêté, publié au Journal officiel de dimanche, énumère la liste de ces 156 emplois dont les titulaires – en majorité officiers généraux – bénéficieront de cette ISHR. L'occasion de découvrir tous les commandements de l'Arme et la diversité de ses métiers. Ces 156 emplois sont répartis en six groupes. En commençant par le sommet de la hiérarchie avec celui de DGGN, seul dans son groupe dit "hors groupe 2". Vient ensuite le groupe 1 (15 emplois) avec les grands commandeurs : major général, les trois directeurs (opérations et emploi, personnels militaires, soutiens et finances), les commandants des sept régions de gendarmerie.
Le groupe 2 (23 emplois) compte notamment les adjoints aux trois directeurs, le patron de la Garde républicaine et celui du GIGN. Dans le groupe 3, on relève les postes de chefs de division à l'Inspection générale de la gendarmerie nationale, ceux des commandants des gendarmeries spécialisées et ceux des commandants de gendarmerie ultramarins. Il y a 46 emplois dans le groupe 4 et 32 dans le groupe 5.
Créée en novembre 2018, l'indemnité spécifique de haute responsabilité ne constitue ni une indemnité supplémentaire, ni une prime exceptionnelle. Elle se substitue à plusieurs primes et indemnités préexistantes. L’ISHR comprend une part fixe (niveau de responsabilité inhérent à l’emploi occupé) et une part variable (résultats obtenus dans cet emploi). La part fixe regroupe huit anciennes primes et la part variable en rassemble trois. Cette ISHR, versée également à des officiers généraux du ministère des Armées, s'élève de quelque 50.000 à 10.000 euros annuels, selon les groupes.
PMG