Nouvelle prouesse des militaires d’un PGM : ils sauvent un chien-guide de 7 ans, victime d’une chute de 150 mètres !

Une équipe d'un peloton de gendarmerie de montagne (PGM) a été mobilisée, le 1er février dernier, à l'occasion d'une mission périlleuse et peu commune. Les militaires secouristes sont intervenus dans le secteur du Hohneck, dans les Vosges, afin de secourir un chien guide d’aveugle, âgé de 7 ans, qui venait de faire une chute de 150 mètres. Grâce aux militaires du PGM, Osmose, le nom du labrador, a pu retrouver les bras de son maître.

Le chien a chuté de 150 mètres

Comme le souligne Le Parisien, les militaires du peloton de gendarmerie de montagne (PGM) de Hohrod, composée d’un secouriste du PGM de Xonrupt-Longemer et un autre du PGM de Hohrod, sont intervenus pour secourir un chien labrador qui venait de chuter de 150 mètres dans un couloir situé en dessous d’une corniche de neige, à côté du col de Falimont. L’animal, un chien guide, accompagnait son maître lors d’une balade organisée pour des personnes malvoyantes. "Le groupe progressait en toute sécurité, mais le chien s’est un peu éloigné. Il faut savoir que sur les crêtes en ce moment, des plaques se forment et le chien a cassé une plaque, ce qui l’a entraîné dans un couloir, un vrai toboggan qui l’a fait chuter 150 m plus bas", explique à nos confrères l’adjudant-chef Vincent Leuenberger, du peloton de la gendarmerie de montagne de Xonrupt-Longemer (Vosges).

Une intervention périlleuse du PGM

Une fois sur place, les hommes du PGM, habitués aux interventions délicates, ont dû faire face à une situation compliquée. "Vu les circonstances, on s’attendait à une issue dramatique", ajoutait encore l’adjudant-chef Vincent Leuenberger. L’un des militaires s’est alors engagé en rappel pour rejoindre l’animal, indemne, qui s’était réfugié dans des arbustes au bord du couloir. Puis, le chien a pu être remonté sur la crête grâce à un système de treuillage installé par les militaires secouristes. Deux heures plus tard, l’animal retrouvait son maître dans une auberge. "Il n’a pas été blessé car c’était de la poudreuse, ce qui a amorti sa chute. Ce sont des chiens éduqués, on a vu qu’il était reconnaissant. C’est gratifiant pour nous. On se dit qu’on fait un beau métier", indique encore l’adjudant-chef Vincent Leuenberger.

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