C’était l’une des annonces phares de la Place Beauvau l’an passé. L’Intérieur poursuit le déploiement des caméras-piétons, cet équipement censé permettre d’apaiser les relations entre les forces de l’ordre et la population.
En immersion ce matin avec une patrouille de la Gendarmerie de l’ #Aveyron avec un zoom particulier sur l’activité pénitentiaire – importante pour les effectifs ruthénois à la maison d’arrêt de Rodez – et la dotation toute récente en caméras piétons. Merci @Gendarmerie_012 #Rodez pic.twitter.com/vEpo6LjCND
— Stéphane Mazars (@S_Mazars) February 18, 2022
“Plus simples d'usage, plus robustes, et dotées d’une autonomie de douze heures, ces nouvelles caméras-piétons permettent la restitution filmée de situations du quotidien, lorsque se produit ou est susceptible de se produire un incident, explique ce lundi 7 mars le ministère à propos des caméras du fabricant Motorola, lauréat de l’appel d’offres. Elles peuvent fonctionner en extérieur comme en intérieur, de jour comme de nuit.”
Voici à quoi ressembleront vos nouvelles caméras-piétons
Pas encore un équipement généralisé
Mais là où le ministère assurait, en mai dernier, que tous les policiers et gendarmes seraient équipés d’ici la fin de l’année 2022, cet objectif semble avoir été temporairement mis de côté dans cet investissement d’un montant de 35 millions d’euros.
L’Intérieur annonce en effet le déploiement déjà effectué de 21.000 caméras-piétons en 2021, 32.000 en cours de livraison et 53.000 devant être distribués d’ici cet été – dont 21.000 pour les gendarmes. Soit un total de 106.000 caméras-piétons, un chiffre bien inférieur aux 150.000 policiers et 100.000 gendarmes comptabilisés, grosso modo, en France.