Un des militaires tué par Merah en 2012, déclaré « victime du terrorisme »

Photo : Le maréchal des logis-chef Imad Ibn Ziaten, appartenant au 1er Régiment du train parachutiste, assassiné par le terroriste Mohammed Merah en mars 2012, à Toulouse. (Photo: Association Imad)

21 février 2022 | Société

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Un des militaires tué par Merah en 2012, déclaré « victime du terrorisme »

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Le 11 mars 2012, Imad Ibn Ziaten, maréchal des logis-chef au 1er Régiment du train parachutiste (RTP), était tué de deux balles dans la tête à Toulouse par le terroriste Mohammed Merah. Ce sous-officier de 31 ans, sera le premier des sept personnes, dont trois militaires et trois enfants juifs, tués entre le 11 et […]

Le 11 mars 2012, Imad Ibn Ziaten, maréchal des logis-chef au 1er Régiment du train parachutiste (RTP), était tué de deux balles dans la tête à Toulouse par le terroriste Mohammed Merah. Ce sous-officier de 31 ans, sera le premier des sept personnes, dont trois militaires et trois enfants juifs, tués entre le 11 et le 19 mars 2012 par Mohammed Merah, qui sera tué dans l'assaut du Raid, trois jours plus tard, à son domicile toulousain.

Un arrêté paru samedi au Journal officiel annonce que la mention "Victime du terrorisme" sera portée sur l'acte de décès de ce militaire. Après sa mort, sa mère Latifa a crée l'association IMAD pour la Jeunesse et la Paix, dont l'objet est d'aider les jeunes des quartiers en difficulté.

Pupilles de la Nation

Le colonel Arnaud Beltrame, tué à Trèbes il y a bientôt quatre ans, les policiers Xavier Jugélé et Ahmed Merabet, tués lors d'actions terroristes à Paris, sont également reconnus comme "Victimes du terrorisme", une mention déjà portée sur les actes de décès de près de 140 personnes depuis en 2012. Les enfants des personnes, dont l'acte de décès porte cette mention, peuvent devenir pupille de la Nation.

La mention "Victime du terrorisme" ne doit pas être confondue avec la Médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme, créée en 2016 et décernée pour la première fois en juin 2018. Elle a été attribuée jusqu'à présent à près de 700 personnes, décédées ou blessées dans un attentat depuis le 1er janvier 1974.

PMG

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