L’Inspection générale de la Gendarmerie, dirigée par le général de corps d’armée Alain Pidoux, vient d’hériter d’une nouvelle casquette. Depuis la rentrée de septembre, l’IGGN a en effet repris la main sur le Conseil permanent de la sécurité aérienne de l’Arme.
Une structure chargée de maîtriser les risques, de faire de l’audit et du contrôle autour de l’aérien. Son activité majeure est, précise l’IGGN, l’inspection des unités, “afin d'éviter les incidents”. La Gendarmerie compte 56 hélicoptères et plus de 400 drones, soit autant d’engins à contrôler.
Un magistrat pour l’inspection générale
Ces inspections “font systématiquement l'objet d'un rapport avec des recommandations qui peuvent toucher aussi bien les ressources humaines, la formation, que l'environnement aéronautique ou les équipements”, rapporte l’IGGN. Outre ce travail de contrôle, la structure est chargée d’exploiter les rapports d'enquête en provenance du bureau enquête-accident de l’Etat, de répondre aux recommandations et d’échanger avec les autres services en charge de la sécurité aéronautique.
Le Conseil permanent de la sécurité aérienne de la Gendarmerie, qui a mené en huit ans 32 enquêtes internes, 65 inspections et formulé plus de 1.400 recommandations, était jusqu’ici rattaché au directeur général. Il compte un officier général, en deuxième section, un officier supérieur pilote et un officier mécanicien.