<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Vers de nouvelles antennes du C3N

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15 février 2022 | Vie des personnels

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Vers de nouvelles antennes du C3N

par | Vie des personnels

Le pôle d’enquêteurs cyber chargés des dossiers du haut du spectre, le C3N (Centre de lutte contre les criminalités numériques), va poursuivre son déploiement d’antennes. C’est ce qu’a annoncé le colonel Pierre-Yves Caniotti, le patron de la division “Stratégie, prospective et partenariats” du ComCyberGend, au cours d’une audition début février à l’Assemblée nationale.

Les onze antennes actuelles du C3N sont logées dans les sections de recherches. “Nous sommes dans une logique de déploiement liée à une logique de territoire, remarque Pierre-Yves Caniotti. Nous avons encore des zones où il serait intéressant de disposer d’une antenne du C3N de façon à parfaire notre maillage territorial.” 

Enjeux de sécurité forts

Ainsi, les gendarmes envisagent de créer des antennes en Outre-mer et au sein des gendarmeries spécialisées. “Il y a des milieux qui s’y prêtent particulièrement, avec des enjeux de sécurité forts, je pense notamment au milieu maritime et aéronautique”, précise ainsi l’officier supérieur. 

Le colonel a également rassuré les députés sur la question du recrutement. “Nous communiquons beaucoup” sur le recrutement, notamment au travers du forum organisé par la Gendarmerie, le FIC, et sur les réseaux sociaux. “Nous n’avons pas de difficultés de recrutement à proprement parler au regard de nos objectifs”, résume Pierre-Yves Caniotti.

L’école de gendarmerie de Chaumont inaugure une e-compagnie

L’officier supérieur a enfin donné des précisions au sujet des prochaines sessions de e-compagnies, ces sous-officiers formés spécifiquement au numérique. Après la première, celle de Chaumont, soit 120 gendarmes, la Gendarmerie table sur trois nouvelles e-compagnies.

Ces militaires, formés spécifiquement au numérique, seront mieux armés pour recueillir des plaintes sur le cyber, diligenter des investigations qui ne nécessitent pas d’appui particulier et pour conduire des analyses de téléphones portables. De quoi permettre d’apporter une première réponse judiciaire au niveau de la brigade territoriale.

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