Les rues, casernes, résidences ou écoles portant son nom dépassent désormais le chiffre de 350, selon un recensement réalisé par L'Essor. Elles rappellent le sacrifice du colonel Arnaud Beltrame, tué par un terroriste le 23 mars 2018 à Trèbes (Aude), après avoir pris la place d'une otage. Une bénévole anonyme continue à alimenter régulièrement l'album numérique qu'elle a ouvert le 30 mai 2018, deux mois après la mort de l'officier de gendarmerie. La direction de la Gendarmerie dénombre neuf casernes portant le nom de l'officier. Il y a également un amphi Beltrame à l'école des officiers de Melun et une promotion à son nom.
Ce mercredi 23 mars 2022, une cérémonie avec dépôt de gerbe s'est déroulée comme chaque année sur la tombe du cimetière du petit village de Ferrals-les-Corbières (Aude) où le colonel Beltrame a été enterré. Ce jeudi, une cérémonie se tient à la caserne de gendarmerie Saint-Jacques de Carcassonne.
Bientôt un procès
Après la clôture officielle de l'information judiciaire consacrée à ces attentats et effective depuis quelques jours, il faudra attendre le réquisitoire du procureur du Parquet national antiterroriste (PNF) et l'ordonnance de mise en accusation des juges d'instruction chargés du dossier, pour ensuite fixer la date du procès des huit personnes accusées de complicité en l'absence du terroriste tué lors de l'assaut.
Le 23 avril 2018, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, 44 ans, périssait sous les balles et le poignard d'un terroriste. Il avait pris la place d'une otage dans un supermarché à Trèbes (Aude). Auparavant, le terroriste Radouane Lakdim, 25 ans, fiché S, avait tué trois autres personnes: l'une près de Carcassonne et deux autres dans le supermarché de Trèbes. Il avait grièvement blessé un autre homme. Radouane Lakdim avait été ensuite tué par des gendarmes de l'antenne GIGN de Toulouse. L'Etat islamique avait revendiqué ces deux attentats.
PMG
L’hommage numérique d’une bénévole au colonel Arnaud Beltrame