Un gendarme se serait encore suicidé, ce serait le troisième depuis deux semaines

Photo : Le corps gendarme se serait donné la mort avec son arme de service (crédit photo : L'Essor)

2 avril 2022 | Vie des personnels

Temps de lecture : 2 minutes

Un gendarme se serait encore suicidé, ce serait le troisième depuis deux semaines

par | Vie des personnels

La Gendarmerie est de nouveau affectée par le suicide d’un de ses membres. Un gendarme, âgé de 50 ans, a été retrouvé mort, le 31 mars dernier, au sein de la caserne de Gien, dans le département du Loiret. Son corps a été retrouvé par ses collègues, dans son bureau, aux alentours de 16h30. La […]

La Gendarmerie est de nouveau affectée par le suicide d’un de ses membres. Un gendarme, âgé de 50 ans, a été retrouvé mort, le 31 mars dernier, au sein de la caserne de Gien, dans le département du Loiret. Son corps a été retrouvé par ses collègues, dans son bureau, aux alentours de 16h30. La thèse du suicide est privilégiée.

Son arme de service retrouvée à ses pieds 

Ce sous-officier se serait donné la mort "par un tir d’arme à feu" d’après les constatations réalisées par un médecin légiste et des techniciens en investigation criminelle. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la gendarmerie de Montargis. "Une blessure par arme à feu a été relevée au niveau de sa tête et son arme de service a été retrouvée à ses pieds", a précisé, dans un communiqué, Loïc Abrial, procureur de la République de Montargis. Ce dernier ajoute également : "A ce stade de l’enquête, l’intervention d’un tiers n’est pas suspectée".

Une cagnotte a été mise en ligne par la Fondation "Maison de la Gendarmerie", pour venir en aide à l'épouse de cet adjudant-chef et leurs trois enfants.

Dans le Gard, un gendarme aurait encore mis fin à ses jours

Troisième suicide d’un gendarme depuis deux semaines

 Comme le précisent nos confrères de France 3, un élève-gendarme  du Loiret, qui appartenait à la caserne du Malesherbois, s’était déjà donné la mort, il y a quelques mois, fin décembre 2021. Pour la Gendarmerie, il s’agit du troisième suicide d’un de ses membres depuis deux semaines. En effet, ce drame n’est pas sans rappeler le suicide de la capitaine Nadia Mostefa, à Montpellier le 16 mars dernier, et celui d’un gendarme de Saint-Martin-de-Valgalgues neuf jours plus tard.

Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère des Solidarités et de la Santé. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi