<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Biathlon : comment le GIGN a aidé Quentin Fillon-Maillet à devenir champion olympique

Photo : Avant de devenir champion olympique à Pékin, Quentin Fillon-Maillet s'est préparé à Satory avec le GIGN (photo : CNOSF/KMSP)

13 février 2022 | Sports

Temps de lecture : 2 minutes

Biathlon : comment le GIGN a aidé Quentin Fillon-Maillet à devenir champion olympique

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Les deux titres de Quentin Fillon-Maillet en biathlon, lors des jeux Olympiques d’hiver de Pékin, c’est aussi un petit bout de médaille d’or pour le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Avant de devenir champion olympique de biathlon à deux reprises, l'ahtlète a pu s’entraîner auprès des hommes du GIGN. L’objectif était simple : peaufiner […]

Les deux titres de Quentin Fillon-Maillet en biathlon, lors des jeux Olympiques d’hiver de Pékin, c’est aussi un petit bout de médaille d’or pour le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Avant de devenir champion olympique de biathlon à deux reprises, l'ahtlète a pu s’entraîner auprès des hommes du GIGN. L’objectif était simple : peaufiner son tir et gérer son stress et sa fatigue.

Deux jours de stage avec le GIGN

C’était fin 2021, à Satory, dans les Yvelines, le camp d’entraînement du GIGN. Quentin Fillon Maillet, à l’époque en pleine préparation pour les JO de Pékin, voulait vivre une expérience inédite. Une mise en situation où le droit à l’erreur n’est pas permis. Le Haut-Jurassien, également douanier, a alors passé deux jours au contact des gendarmes. "Ce que je voulais, c'était voir comment ils appréhendent une situation de stress extrême en mission, quand ils jouent leur vie, voir comment ils gèrent leurs émotions…", expliquait-il il y a plusieurs semaines au journal L’Equipe.

 Gérer son stress au contact du GIGN

Durant deux jours, le nouveau champion olympique a été servi, passant de la piste d’audace au tir de confiance. "L'objectif, c'était de lui faire monter le cardio et qu'il ait les bras congestionnés, mais surtout de le sortir de sa zone de confort, de faire des exercices inattendus. Puis de lui faire enchaîner différents tirs", détaille un membre du GIGN sous couvert d’anonymat. Au contact des militaires, Quentin Fillon-Maillet a pu appréhender on ne peut mieux la gestion du stress, sans le droit à l’erreur. Il a également eu "des exercices en situation d'intervention, équipé d'un gilet, d'un casque, avec une simulation de prise d'otages avec des charges qui explosent sans prévenir. Pour lui mettre la pression et voir comment il analyse la situation…".

Cette expérience hors norme avec le GIGN, Quentin Fillon-Maillet a su la transposer sur la piste enneigée de Pékin pour conquérir quatre médailles depuis le début des jeux Olympiques, dont deux d'or.

 

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