<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Une proposition iconoclaste: l’armée au secours des déserts médicaux

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7 mai 2022 | Vie des personnels

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Une proposition iconoclaste: l’armée au secours des déserts médicaux

par | Vie des personnels

Comment résoudre le problème de déserts médicaux? En recourant aux militaires, et plus précisément au service de santé des Armées. C’est la proposition insolite que le sénateur (LR) de la Vienne Bruno Belin – 59 ans, pharmacien – a faite à la ministre des Armées. Citant un rapport de la direction de la recherche, des […]

Comment résoudre le problème de déserts médicaux? En recourant aux militaires, et plus précisément au service de santé des Armées. C’est la proposition insolite que le sénateur (LR) de la Vienne Bruno Belin – 59 ans, pharmacien – a faite à la ministre des Armées. Citant un rapport de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) de 2020 qui "relevait que 150 territoires sont «sous-dotés» en médecins généralistes", le parlementaire a ainsi suggéré "l’appui des médecins des armés ainsi que les personnels de santé engagés pour pratiquer des consultations ouvertes à tous sur l'ensemble des territoires carencés".

Des moyens "dimensionnés au plus juste"

Mais la ministre a douché ses espoirs en rappelant que "la mission première du service de santé des armées est le soutien médical des forces armées" et que ses moyens, déjà "dimensionnés au plus juste pour cette mission", sont de plus "fortement mobilisés sur le territoire national comme en opérations extérieures".

Certes, l'opération « Résilience » a été mise sur pied afin de lutter contre la pandémie de Covid-19, durant laquelle le service de santé a notamment participé à la campagne de vaccination mise en œuvre au niveau national.

"Toutefois, ajoute la ministre, au-delà d'un soutien qui est par construction ponctuel, limité et temporaire, dans les territoires de santé et notamment en cas de situation sanitaire exceptionnelle, il n'a pas vocation à répondre aux besoins structurels qui sont ceux du temps de paix, pour lesquels il n'est par ailleurs pas dimensionné".

Le « Covid Truck » des gendarmes de l’IRCGN

Les gendarmes mobilisés contre la pandémie

La Gendarmerie avait également apporté son aide à la lutte contre la pandémie, notamment en déployant le "Covid Truck" des gendarmes de l'IRCGN pendant dix semaines sur le parking de l’hôpital de Garches. Durant cette période, les prélèvements de 13.000 personnes ont été analysés par les gendarmes, notamment au profit de structures médico-sociales, de résidents d’Ehpad et de l’Administration pénitentiaire. Pendant toute cette période, l’IRCGN avait pu maintenir sa capacité d’analyses génétiques pour les enquêtes judiciaires.

Le "Covid Truck" est le nom de circonstance donné à un laboratoire mobile unique en Europe composé d’un ancien car de gendarmerie mobile et de tentes. Il avait déjà été projeté au printemps 2015 pour l’identification des victimes de la catastrophe de la Germanwings, dans les Alpes, et en juillet 2016 après l’attentat terroriste de Nice. 

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