Depuis la crise pandémique et la mise en place d'un plan de relance gouvernemental, les unités de la Gendarmerie ont bénéficié d'un important plan de renouvellement de leurs véhicules, dont certains, en mauvais état, dépassaient allègrement les 300.000 kilomètres au compteur. Entre modernisation et verdissement, nous avons voulu savoir comment étaient préparés ces véhicules avant leur entrée en service. L'équipe du carrossier-constructeur Durisotti nous a ouvert les portes de son site de transformation, près de Lens. Reportage.
Nous sommes début mai 2022, à Sallaumines, près de Lens, dans le Pas-de-Calais. Depuis plusieurs semaines, les équipes du carrossier-constructeur Durisotti travaillent d'arrache-pied sur de nouveaux véhicules achetés par la Gendarmerie à Renault. Tout droit sortis d'usine en février, ils sont arrivés flambant neufs, afin de subir une batterie d'aménagements. Et pour cause… Si, de prime abord, on pourrait penser que seuls un gyrophare et quelques autocollants sont ajoutés, le travail est bien plus vaste. Près de douze heures de travail sont nécessaires pour chaque véhicule. Une trentaine de kilos d'équipements et de câblages y sont ajoutés.
Le toit des véhicules est percé et préparé pour recevoir la rampe lumineuse, l'antenne radio et leurs câblages respectifs. (Photo: L.Picard / L'Essor)
Près de 30 mètres de câbles
Dès leur arrivée, les voitures sont tout d'abord déshabillées, notamment en intérieur, afin de permettre un accès aux espaces techniques. Le toit du véhicule est ensuite percé pour recevoir l'antenne,
