Les archives des journaux recèlent de vraies pépites. Ainsi L’Union a publié ce weekend dans son édition papier un article relatant un mariage au sein de la communauté des gens du voyage qui a failli tourner au vinaigre en 2015 à la salle des fêtes de Tinqueux dans la Marne. Alors que les 600 invités se préparent pour la noce qui doit se tenir à la salle des fêtes de cette petite commune à l’ouest de Reims, 340 bouteilles de champagne rafraichissent tranquillement. Soudain, 50 gendarmes font irruption et saisissent les bouteilles, "volées quelques nuits plus tôt chez Canard -Duchêne", raconte le quotidien.
"Priorité fut accordée au maintien de la paix publique"
Avec le champagne de cette vieille et grande maison renommée, les enquêteurs embarquent la mère du marié qui prétend avoir acheté les bouteilles volées sur un marché. Elle supplie les gendarmes de la libérer pour assister au mariage de son fils. Le parquet valide alors un accord étonnant: "Priorité fut accordée au maintien de la paix publique : la garde à vue de la mère fut suspendue et reportée après la cérémonie tandis que Canard-Duchêne acceptait un accord avec les organisateurs du mariage qui rachetèrent toutes les bouteilles à 12,50 euros, grâce à une quête auprès des invités", relate l’Union.
Le procès a eu lieu plus tard et la mère condamnée pour recel, mais en attendant, expliquait une magistrate, "on a libéré Madame, la fête n’a pas été gâchée, mes félicitations aux mariés".