C'est avec une grande surprise et une infinie tristesse que j'ai appris le décès, ce matin, de mon ami François Marzin, major honoraire de la Gendarmerie, né le 1er avril 1940 à L'Ile-Tudy, dans le Finistère, et demeurant dans la commune voisine, à Pont-L'Abbé.
Il a consacré les dix dernières années de sa vie à animer l'Union départementale de l'Union nationale des personnels et retraités de la Gendarmerie (UNPRG), la principale de France. Jean-Paul Page, son ami, lui avait succédé en 2017. Mais François en était toujours le porte-drapeau.
Sa vie, d'abord mouvementée, méritait d'être racontée. Nous écrivions ensemble un livre biographique, qui hélas ! restera inachevé…
Tour à tour crieur public à 10 ans, mousse à la sardine à 15 ans, matelot sur des sabliers à 17 ans, il avait ensuite rejoint les armes en effectuant son service militaire comme brigadier sur la vedette amiral du porte avion Clémenceau. Marin au long cours sur les navires de la Compagnie générale transatlantique, il avait ensuite rejoint la Gendarmerie où il avait mené une vie de motard. Médaillé militaire, médaillé de l' ordre national du mérite, sa dernière affection était celle de commandant du peloton motorisé du Maine-et-Loire à Angers
Son enterrement aura lieu mardi prochain, en l'église de Pont-L'Abbé, de le 13 septembre 2022, à 10h30.
Repose en paix, François.
François était veuf. Toute l'équiper de L'Essor adresse à sa fille et son fils et à ses petits-enfants des profondes condoléances.
Nous reviendrons sur cette disparition dans le prochain numéro de L'Essor, dont il était un abonné très fidèle.
Alain Dumait
Dans notre livraison de mai 2022 de L'Essor de la Gendarmerie nationale, François Marzin – qui avait un certain talent de plume – nous avait donné ce texte :
"Nuit fatale pour le gang des enfants de chœur de Carantec "