Et si la Gendarmerie nationale aidait de nouveau le biathlète Quentin Fillon-Maillet dans sa quête de succès ? C’est en tout cas le souhait le plus cher du quintuple médaillé olympique des derniers Jeux olympiques d’hiver de Pékin. La preuve : l’athlète, qui est également douanier, est de nouveau venue s’inspirer des méthodes des gendarmes, cette fois-ci du côté peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) du Jura.
Un partage de valeurs entre les gendarmes et le champion olympique
Comme l’explique La Voix du Jura, les gendarmes sauveteurs jurassiens ont récemment suivi le dernier vainqueur de la coupe du Monde lors d’une journée d’entraînement et une sortie en montagne. Au menu : du sport et surtout un échange de bonnes pratiques. "Partageant avec lui des valeurs communes liées au goût de l’effort, l’amour de la nature, des grands espaces jurassiens du ski nordique et du sport en général, les échanges auxquels s’est joint le colonel Huguet, commandant le groupement de gendarmerie du Jura, ont été d’une grande richesse pour nos gendarmes. L’exigence et la recherche de l’excellence dans sa phase de préparation au service de la performance sont des conseils que nos gendarmes secouristes ont écoutés avec la plus grande attention afin d’améliorer leur propre maintien en condition opérationnelle dans les semaines à venir au service de la population ", a par ailleurs écrit la Gendarmerie du Jura sur sa page Facebook.
Biathlon : comment le GIGN a aidé Quentin Fillon-Maillet à devenir champion olympique
Avec des membres du GIGN avant de devenir champion olympique
Quentin Fillon-Maillet prépare actuellement la prochaine saison qui débutera le 29 novembre en Finlande et aura, comme point d’orgue, les Mondiaux, à Oberhof, en Allemagne, du 8 au 19 février 2023. Ce n’est pas la première fois que le biathlète sollicite la Gendarmerie dans une préparation. En effet, avant d’obtenir deux titres de champions olympiques et trois médailles d’argent lors des derniers Jeux Olympiques d’hiver en Chine, l’athlète avait sollicité les membres du groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN). Pour travailler son mental, et mieux gérer son stress, notamment sur le pas de tir, le biathlète s’était rendu sur le camp d’entraînement du GIGN où il avait notamment été mis dans des conditions ingrates comme le cardio dans le rouge, les bras congestionnés à mort ou encore des cibles de forme différente.
"Il a pu appréhender notre gestion du stress. Il n’y a pas le droit à l’erreur", confiait alors un membre du GIGN. Pour sa part, Quentin Fillon-Maillet s’était félicité d’être sorti de sa zone confort pour progresser. "Je voulais voir comment ils appréhendent une situation de stress extrême en mission quand ils jouent leur vie, voir comment ils gèrent leurs émotions", avait-il expliqué avant d’ajouter : Ce sont les personnes qui croisent le plus de stress au monde. Ils se retrouvent face à des personnes armées, en danger de mort dans des situations inconnues".