A la retraite oui, mais toujours avec les bons réflexes ! La preuve : trois retraités de la gendarmerie viennent de maîtriser un passager extrêmement violent et en état d’ébriété. Les faits se sont déroulés à bord d’un aéronef qui assurait la liaison Paris – Cayenne, en Guyane, le 13 février 2023. Jugé en comparution immédiate, le passager perturbateur a été condamné à six mois de prison ferme.
Il restait quatre heures de vols quand les gendarmes retraités sont intervenus
L’information a été révélée sur la page Facebook de la Police Nationale de la Guyane. Trois passagers, également retraités de la Gendarmerie, ont mis fin à un cauchemar et désordre en plein vol créé par un autre passage. Il restait quatre heures de vol quand les militaires retraités ont décidé de maîtriser l’individu afin de rétablir la sécurité et garantir aux autres voyageurs une fin de voyage plus sereine.
Selon le média Monewsguyane.com, la situation était "hors de contrôle" quand une jeune femme, qui comptait passer deux semaines de vacances avec son compagnon, s’est réfugiée dans la babine des hôtesses de l’air, suite à une dispute. Les anciens militaires ont alors tenté de raisonner l’homme, avant d’être contraints de le maîtriser puis de le menotter en plein vol.
[VIOLENCES À BORD D’UN AÉRONEF]
📍Lundi 13 février 2023, un passager extrêmement violent en état d’ébriété, a été…
Posted by Police Nationale de la Guyane on Thursday, February 16, 2023
Guadeloupe : quatre ans de prison ferme pour des vols avec violance et des coups sur un gendarme
Morsures et légères blessures pour les anciens gendarmes
La Police Nationale ajoute que les anciens gendarmes ont été blessés au moment où ils ont neutralisé le passager. L’un d’eux a d’ailleurs eu le pouce retourné. "Ils ont été blessés et mordus par l’individu qui a également cassé 2 sièges et 1 tablette informatique dans l’avion", est-il précisé.
Le passager maîtrisé, âgé de 25 ans et originaire de Guyane, était connu des services de police. Dès l’atterrissage à l’aéroport Félix Eboué, en Guyane, il a été placé en garde à vue par les policiers du Service territorial de la Police aux frontières (STPAF) pour "violences aggravées, menaces de mort et dégradations volontaires".
Jugé en comparution immédiate, le 17 février 2023, par le tribunal judiciaire de Cayenne, l’homme, qui réside aujourd’hui à Besançon, a écopé de quatre mois de prison fermes. Cette condamnation s’ajoute à "une peine de deux mois de prison fermes qui planait au-dessus de sa tête pour des faits de violences commis lors de la fête de la musique à Besançon", concluent nos confrères.
