Suicide d’un élève-gendarme à l’école de gendarmerie de Tulle

Photo : En 2022, au moins 22 gendarmes se sont donnés la mort. (Photo d'illustration - PxHere)

17 février 2023 | Vie des personnels

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Suicide d’un élève-gendarme à l’école de gendarmerie de Tulle

par | Vie des personnels

Un élève-gendarme, affecté à la 6e compagnie d'instruction de l'école de Gendarmerie de Tulle (Corrèze) a été retrouvé mort, lundi 13 février 2023, a annoncé l'école le jeudi 16 février sur sa page Facebook. Il aurait fait usage de son arme pour mettre fin à ses jours. Selon nos informations, il était alors de garde […]

Un élève-gendarme, affecté à la 6e compagnie d'instruction de l'école de Gendarmerie de Tulle (Corrèze) a été retrouvé mort, lundi 13 février 2023, a annoncé l'école le jeudi 16 février sur sa page Facebook. Il aurait fait usage de son arme pour mettre fin à ses jours. Selon nos informations, il était alors de garde au poste de sécurité de la caserne-école.

Âgé de 22 ans, Joshua Alloy devait devenir sous-officier dans les prochains mois. Les raisons qui l'ont poussées à commettre ce geste sont pour l'heure inexpliquées. Certains évoquent des raisons personnelles.

La nouvelle a ému la communauté des gendarmes sur les réseaux sociaux. Un tel geste, "si jeune" alors qu'il avait "la vie devant (lui)", reste incompris, ceux qui le connaissaient saluent un "camarade apprécié", tant au sein de son peloton que de sa compagnie. Sa disparition va laisser "un vide immense et une tristesse infinie" à ses camarades évoque un autre message posté sur la page Facebook de l'école de Gendarmerie de Tulle.

Une cagnotte solidaire a été ouverte auprès de la Fondation "Maison de la Gendarmerie" pour soutenir sa famille. Il s'agit ici du cinquième suicide de gendarme dont nous avons connaissance depuis le début de l'année 2023.

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Suicide : qui appeler à l’aide ?

En cas de besoin, les gendarmes ont différents dispositifs à leur disposition. Tout d’abord, ils peuvent contacter le réseau d’accompagnement psychologique de l’Institution. Il est composé de 39 psychologues cliniciens implantés en métropole et, depuis 2016, en outre-mer. Les médecins du Service de santé des armées (SSA) peuvent également les assister dans ces moments difficiles.

Par ailleurs, ils peuvent se tourner vers les assistants sociaux des groupements, les aumôniers ou les représentants de la concertation qui ont un rôle d’accompagnement et de lanceurs d’alerte. Enfin, le commandement, aux différents échelons hiérarchiques, est également susceptible de les aider.

Hors de l’Institution, différents dispositifs d’écoute existent en cas de crise suicidaire, comme le numéro national de prévention du suicide (3114), accessible gratuitement 24h/24, ou encore l'association SOS Amitiés qui propose de l'écoute aux personnes en détresse psychologique, joignable en permanence au 09.72.39.40.50 ou via un chat en ligne. La majorité de ces dispositifs sont recensés par le ministère de la Santé et de la Prévention. Des conseils et des contacts sont également présents sur le site du ministère, à destination des familles ou des proches endeuillés par un suicide.

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