A événement exceptionnel, préparation sur-mesure avec les gendarmes ! La Coupe du Monde de rugby, qui se disputera du 8 septembre au 28 octobre 2023 en France, approche à grand pas. A l’image des joueurs et spectateurs, les arbitres seront également les garants d’un événement réussi. Pour les y préparer, les douze arbitres de champs, sept arbitres assistants et sept arbitres vidéos (Television Match Official) désignés par World Rugby, étaient réunis, du 26 au 30 juin 2023, à Rocamadour (Lot) et au Château de la Treyne, pour un stage de cohésion. Un atelier a notamment été proposé par les gendarmes de la section franchissement du Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie (CNEFG).
Tester la résilience et la gestion du stress
A coup sûr, les futurs arbitres de la prochaine Coupe du Monde de rugby n’oublieront pas la journée du 28 juin. En effet, les organisateurs du Comité Départemental de Rugby du Lot avaient prévu que les maîtres du jeu passent du temps avec les militaires pour une activité cohésion durant laquelle une activité de franchissement était à l’honneur.
Avec ces militaires du CNEFG, les arbitres ont tout d’abord relever des défis physiques avec au programme : une montée en échelle spéléologie suivie d’une descente en rappel dans les gorges de l’Alzou, une rivière située près de Rocamadour. Le soir, afin de tester leur résilience, ils ont eu droit à une activité de "mordant manchette" avec les équipes cynophiles de la Gendarmerie. La journée s’est ensuite terminée par une conférence champêtre sur la gestion du stress dispensée par un ancien du membre du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN).
Des gendarmes championnes du monde militaire de rugby
Le GIGN et le PGHM sollicités pour le biathlon
Ce n’est pas la première fois que les gendarmes, et en particulier un membre du GIGN, s’invitent dans la préparation de sportifs de haut niveau. Pour rappel, Quentin Fillon-Maillet avait sollicité les membres du GIGN avant de devenir champion olympique de biathlon à Pékin en 2022.
Pour travailler son mental, et mieux gérer son stress, notamment sur le pas de tir, le biathlète s’était rendu sur le camp d’entraînement du GIGN où il avait notamment été mis dans des conditions ingrates comme le "cardio dans le rouge", les bras congestionnés ou encore des cibles de formes différentes. Lors de ces Jeux d’hiver de Pékin, l’athlète avait obtenu au total cinq médailles. Quentin Fillon-Maillet avait également passé une journée à s’entraîner au contact des militaires du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) du Jura.
FS
