Marathon : un athlète de la Garde républicaine dans le top 20 des mondiaux d’athlétisme

A un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, le Garde républicain Mehdi Frère a une nouvelle fois marqué les esprits en prenant la dix-huitième place du marathon des Championnats du Monde d’athlétisme. L’épreuve s’est courue à Budapest, le 27 août, dans des conditions compliquées (28 degrés et 80% d’humidité), malgré un horaire avancé. Pour l’athlète de la Garde Républicaine, la performance est remarquable d’autant qu’il n'avait appris sa sélection que le 22 juillet. Il n’a eu que cinq semaines pour préparer ce marathon. Pour rappel, les championnats du monde d’athlétisme ont eu lieu en Hongrie du 19 au 27 août 2023.

Mehdi Frère manque de peu le top 10 mondial

Medhi Frère a livré une prestation héroïque, dans la chaleur étouffante, sur un parcours qui a traversé le cœur de la capitale hongroise et de nombreuses places et monuments historiques. En effet, durant les 28 premiers kilomètres, soit plus d’1 h25 minutes, il s’est accroché courageusement au groupe de tête.  A un moment, il a même pris les commandes du marathon. Puis, sous l’impulsion des coureurs ougandais, le rythme s’est brutalement accéléré. Finalement, il est parvenu à boucler les 42,195 kilomètres de course dans les rues hongroises en 2h11’59. A peu de choses près, le militaire aurait pu se frayer une place dans le top 10 mondial. L’épreuve a été remportée par Victor Kiplangat (Ouganda) en 2h08’53, devant Maru Teferi (Israël) en 2h09’12 et Leul Gebresilase (Ethiopie) en 2h09’19. Le premier Français est Hassan Chadhi qui finit à la septième place avec un temps de 2h10’45.

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 Cinq semaines seulement de préparation

Epuisé à la fin du marathon, le Garde républicain pouvait être fier de sa performance. Pour rappel, Mehdi Frère ne figurait pas, à la base, dans la sélection tricolore qui devait disputer le marathon des mondiaux de Budapest. Il n’a appris sa sélection que le 22 juillet suite au forfait de Nicolas Navarro, blessé. Il n’avait eu que cinq semaines pour préparer l’épreuve. Les spécialistes le savent bien, c’est peu pour préparer une telle épreuve. Alors finir dans le top 20 mondial est exceptionnel. "J’ai respecté le plan de course qu’on avait défini, en restant sage en début de course. Malheureusement, je n’ai pas pu m’empêcher de passer devant à un à moment pour éviter de mettre des à-coups (rires). Ce n’est pas parce qu’on est Français qu’on est obligés de rester derrière. Je me suis fait plaisir, autant montrer le maillot. Je finis un peu comme je peux avec la chaleur. Le résultat est très satisfaisant. J’ai pris dix ans d’expérience d’un coup, en me confrontant au très haut niveau mondial. C’est une expérience qui restera gravée dans ma mémoire, en espérant que la prochaine soit l’an prochain avec le maillot de l’équipe de France", a-t-il expliqué sur le site de la Fédération française d’athlétisme.

Medhi Frère va désormais se projeter vers les Jeux Olympiques de Paris, en espérant réaliser les minima, le 3 décembre prochain lors du marathon de Valence (Espagne).

 Une gendarme engagée aussi au cours des mondiaux d'Athlétisme

Une autre gendarme était également en lice lors des championnats du monde d’athlétisme de Budapest. Triple médaillée d’argent sur le 8OO mètres, la maréchale des logis Rénelle Lamotte n’est pas parvenue à se hisser en finale. Elle a fini à la sixième place de sa demi-finale, après avoir pourtant connu de bonnes sensations lors des séries.