<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Une agrafe « JOP 2024 » pour la Médaille de protection militaire du territoire

Photo : La Médaille de protection militaire du territoire (MPMT) avec agrafe "Sentinelle", créée en 2015. (DR)

26 avril 2024 | Vie des personnels

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Une agrafe « JOP 2024 » pour la Médaille de protection militaire du territoire

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Deux arrêtés, datés du 22 avril 2024 et publié au Journal officiel de la République française (JORF) ce vendredi, concernent la Médaille de protection militaire du territoire (MPMT) en créant une nouvelle agrafe et en modifiant les conditions d'obtention d'une agrafe déjà existante. Tout d'abord, l'agrafe « Sentinelle », déjà existante depuis 2015, voit ses […]

Deux arrêtés, datés du 22 avril 2024 et publié au Journal officiel de la République française (JORF) ce vendredi, concernent la Médaille de protection militaire du territoire (MPMT) en créant une nouvelle agrafe et en modifiant les conditions d'obtention d'une agrafe déjà existante.

Tout d'abord, l'agrafe « Sentinelle », déjà existante depuis 2015, voit ses conditions d'attributions assouplies, avec une diminution du nombre de jours minimum de participation à la mission exigé pour pouvoir y prétendre. Cette durée était initialement de 60 jours, elle vient de passer à 50 jours.

Par ailleurs, le second arrêté signé par le ministre des Armées Sébastien Lecornu, créé une nouvelle agrafe « Sentinelle – JOP 2024 » pour la MPMT, à l'occasion de la mobilisation militaire lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Elle doit permettre de reconnaitre l'engagement et récompenser les personnels militaires qui, dans le cadre de la mission « Sentinelle », ont effectivement participé à la sécurisation militaire des épreuves olympiques et paralympiques, entre le 1er juillet 2024 et le 30 septembre 2024, pendant une durée minimale de quinze jours, continus ou discontinus. Décernée en priorité aux militaires d'active et de réserve des armées de Terre, de l'Air et de l'Espace, et de la Marine nationale, elle pourrait également être attribuée à des gendarmes engagés sur ces opérations.

Septième agrafe

Créée en 2015, la MPMT comptait depuis 2019 six agrafes :

  • Harpie : 30 jours de présence continus ou non, en Guyane, dans le cadre de l'opération Harpie de lutte contre l'orpaillage illégal (depuis le 1er mars 2008) ;
  • Trident : 30 mois d'affectations au sein d'unités dont la mission principale est la participation de manière effective aux missions de surveillance et de protection militaires des espaces aériens, maritimes et terrestres, sur le territoire national (ou 60 jours de participation effective à ces missions, ou 20 vols de surveillance), (depuis le 1er juillet 2013) ;
  • Égide : 30 mois d'affectations au sein d'unités dont la mission principale est la participation de manière effective, sur le territoire national, à la protection des emprises militaires, des bâtiments publics de l’État, des organisations internationales et des missions diplomatiques et consulaires (ou 60 jours de participation effective à ces missions, ou 20 vols de surveillance), (depuis le 1er juillet 2013) ;
  • Jupiter : 30 mois d'affectations au sein d'unités dont la mission principale est la participation de manière effective aux missions de sûreté et de sécurité menées au profit des forces stratégiques sur le territoire national (ou 60 jours de participation effective à ces missions, ou 20 vols de surveillance), (depuis le 1er juillet 2013) ;
  • Sentinelle : 60 jours de participation à la mission « Sentinelle », continus ou discontinus (depuis le 7 janvier 2015) ;
  • Cyber : trente mois d'affectations au sein d'unités dont la mission principale est liée à la posture permanente de cyberdéfense, à savoir l'anticipation, la surveillance, la détection ainsi que la réponse aux attaques informatiques et informationnelles dans le domaine de la défense, sur le territoire national (ou 60 jours de participation effective à ces missions), (depuis le 6 mai 2017) ;

Elle comptera donc désormais une septième agrafe « Sentinelle – JOP 2024 ».

Une agrafe « cyber » sur la médaille de la protection militaire du territoire

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