Cinquante ans plus tard, le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), compte près d'un millier d'hommes commandés par le général de division Ghislain Réty. En cinquante ans, l'unité a multiplié les opérations retentissantes – Loyada (Djibouti), grotte d'Ouvéa (Nouvelle-Calédonie), airbus d'Air France à Marignane, traque des frères Kouachi à Dammartin-en-Goële. Sans compter des centaines d'opérations contre des forcenés ou des mutineries, d'interceptions de go-fast et d'arrestations de malfaiteurs très dangereux ou des dizaines d'opérations marquées du secret défense, comme à La Mecque, en Bosnie, ou encore pour protéger des diplomates français à l'étranger. Sans oublier, aujourd'hui, des négociations avec des pirates du net qui rançonnent des particuliers ou des hôpitaux. En 2024, le GIGN assure une demi-douzaine de missions par jour.
La date du 1er mars 1974 est généralement reconnue comme celle du bulletin de naissance de l'unité. Mais, d'autres, comme le Pr Jean-Noël Luc, spécialiste de l'histoire de la Gendarmerie, retiennent le 16 avril 1974 comme la date de création du GIGN, qui a pris ce jour-là son nom définitif.
