Cette étude, rendue publique mardi 27 février 2024, a été confiée par le Défenseur des droits à cinq chercheurs du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (Cesdip). Ces spécialistes ont analysé un questionnaire, adressé entre juin 2022 et mars 2023 aux gendarmes et aux policiers qui a donné lieur à 976 réponses de gendarmes et à 655 réponses de policiers. L'étude portait sur douze thèmes, complétés par des observations et des entretiens.
"Des écarts réguliers apparaissent entre Police et Gendarmerie", observe le Cesdip. Ainsi, les gendarmes expriment plus de satisfaction vis-à-vis de leur métier et de leur hiérarchie, ont une conception moins répressive, subissent moins de tensions, estiment plus souvent que rendre des comptes est nécessaire ou ont un rapport plus restreint à l’usage de la force.
Par ailleurs, les attitudes envers les normes et les organismes de contrôle diffèrent entre les deux corps. Les militaires de la Gendarmerie reconnaissent plus volontiers que les policiers la "légitimité" de leur Inspection générale, tout comme
