Après une dizaine de jours en prison, le gendarme, mis en examen pour "homicide volontaire" et placé en détention provisoire le 24 février en Corse, a été remis en liberté après que la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bastia eut infirmé l'ordonnance du juge des libertés et de la détention.
Placé sous contrôle judiciaire strict, cet adjudant du peloton de surveillance et d'intervention (Psig) de Bastia, qui compte 25 ans de services, est désormais soumis à l'interdiction de porter une arme et de se rendre en Corse, comme l'a précisé le procureur de la République de Bastia, Jean-Philippe Navarre, au journal Corse-Matin.
L'incident tragique s'est produit lors de l'interpellation d’Alain Cappuri, survenue le jeudi 22 février, à son domicile de Poggio d'Oletta. La victime, bien que non armée au moment des faits, a été touchée mortellement par un tir provenant du pistolet-mitrailleur HK MP9 utilisé par le gendarme du Psig. Cette interpellation faisait suite à une commission rogatoire d'un juge d'instruction ajaccien dans le cadre d'une affaire pour "association de malfaiteurs, vols en bande organisée et recel".
Corse: un gendarme, auteur d’un tir mortel, placé en détention provisoire