Un décret daté du 24 mai 2024 et publié dimanche au Journal officiel, "vise à établir en Seine-et-Marne et dans les Hauts-de-Seine des unités territoriales de circonstance de la Gendarmerie, entre le 1er juin et le 15 septembre 2024". Les militaires affectés dans ces unités seront compétents sur le territoire de la ville de Paris et dans les sept départements de la région Ile-de-France : Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Val-d'Oise.
Les annexes du décret énumèrent le nombre respectif de ces unités éphémères créées : brigades territoriales, pelotons de surveillance et d'intervention (Psig), brigades motorisées et brigades de recherches, et même une Brigade départementale de renseignements et d'investigations judiciaires (Bdrij). L'Essor a pu obtenir des éclaircissements sur l'organisation de ce dispositif.
Des "boites" pour l'organisation du service
La création de "boites" (les brigades et les Psig) permet d'y affecter des gendarmes pour suivre et organiser le service, effectuer la remontée statistique, et leur donner une compétence judiciaire dans les ressorts de deux cours d'appel : celle de Paris pour la Seine-et-Marne, et celui de Versailles pour les Hauts-de-Seine. Dans une même "boite", les gendarmes pourront tourner entre Jeux olympiques et Jeux paralympiques (JOP).
Pour les JOP (26 juillet au 8 septembre), il y a aura, selon les jours, entre 8.000 et 20.000 gendarmes mobiles, départementaux et spécialisés engagés quotidiennement en région Ile-de-France. Au total, compte-tenu des relèves, quelque 40.000 gendarmes se succèderont en région Ile-de-France.
Pierre-Marie GIRAUD