Un gendarme réserviste du tribunal d’Avesnes-sur-Helpe condamné pour harcèlement sexuel

Photo : Le gendarme réserviste ne peut plus exercer de missions durant deux ans.

28 novembre 2025 | Opérationnel

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Un gendarme réserviste du tribunal d’Avesnes-sur-Helpe condamné pour harcèlement sexuel

par | Opérationnel

Un gendarme réserviste, chargé de la sécurité du tribunal d’Avesnes-sur-Helpe, s’est retrouvé assis sur le banc des accusés. Il a été condamné pour harcèlement sexuel. La victime réalisait son service civique au sein du palais de justice.

Chargé de la sécurité au tribunal d’Avesnes-sur-Helpe (Nord), un gendarme réserviste s’est retrouvé sur le banc des accusés. Il a été condamné à dix mois de prison, avec sursis simple pour deux mois, pour harcèlement sexuel sur une femme en service civique. Son procès a eu lieu le 26 novembre 2025 dans le palais de justice où il avait l’habitude de réaliser ses missions de réserviste.

Selon la Voix du Nord, les faits se sont produits au sein même du tribunal d’Avesnes-sur-Helpe. La victime se remettait d’une rupture amoureuse quand elle débute sa mission de service civique au tribunal. Le gendarme réserviste de 46 ans s’est d’emblée comporté comme « un confident« . Mais cette relation dépasse le cadre de l’amitié. Ce père de famille commence alors à la complimenter sur son physique et les photos d’elle qu’elle poste sur Facebook. Puis, il multiplie les messages avec des allusions sexuelles auxquelles la victime ne répond pas. Ces messages, envoyés entre février et avril 2025, ont été lus au tribunal.

Le gendarme réserviste lui disait qu’il avait le bras long

Dans un premier temps, la femme décide de ne pas en parler à ses collègues. Par peur, mais aussi parce qu’il lui avait croire qu’il « avait le bras long » dans la gendarmerie. La victime envisage, elle aussi, devenir réserviste. Jusqu’au moment où ils se retrouvent tous les deux dans l’ascenseur du palais de justice. Le réserviste tente alors un rapprochement physique. « J’ai peur pour la suite », raconte la victime. Elle sort de son silence auprès de ses collègues qui la prennent au sérieux. Un signalement est fait, début avril, par le procureur de la République. « Je n’ai jamais eu l’intention de quoi que ce soit« , a expliqué le prévenu qui s’est néanmoins excusé auprès de la victime, dans les dernières minutes du procès.

Outre sa condamnation à dix mois de prison, avec sursis simple pour deux mois, pour harcèlement sexuel, le quadragénaire ne pourra plus exercer au sein de la réserve de la gendarmerie pendant deux ans. Depuis le signalement du procureur, il n’a plus réalisé de mission en tant que réserviste.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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