Congés pour convenances personnelles : 200 places ouvertes en 2026

Photo : Le panneau d'entrée d'une unité de gendarmerie. (Photo d'illustration: L.Picard / L'Essor)

28 octobre 2025 | Vie des personnels

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Congés pour convenances personnelles : 200 places ouvertes en 2026

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Un arrêté publié ce mardi 28 octobre au Journal officiel fixe le contingent de congés non rémunérés accordés pour convenances personnelles aux gendarmes pour l'année prochaine.

200 gendarmes pourront bénéficier en 2026 d’un congé pour convenances personnelles non rémunéré, selon un arrêté paru au Journal officiel, ce mardi 28 octobre 2025. Signé par le sous-directeur de la politique des ressources humaines de la Gendarmerie, le général François-Xavier Martin, il établit une ventilation entre les différents corps. Les sous-officiers de Gendarmerie se taillent ainsi la part du lion avec 150 places, soit les trois quarts du contingent total. À cela s’ajoutent 30 places destinées aux sous-officiers du corps de soutien technique et administratif (CSTAGN). Les officiers disposent quant à eux d’un quota plus restreint: seize places pour les officiers de Gendarmerie et quatre pour ceux du corps technique et administratif (Octa).

Dix ans maximum de congés pour convenances personnelles

Encadré par le code de la Défense, les congés pour convenances personnelles permettent aux gendarmes de s’absenter temporairement du service pour des raisons personnelles, sans percevoir de rémunération pendant cette période. Ils peuvent être accordés, « sur demande agréée, pour une durée maximale de deux ans renouvelable dans la limite totale de dix ans ».

Pour en bénéficier, il faut avoir quatre ans de services, dont, pour les officiers, deux ans en cette qualité. Néanmoins, cette condition n’est exigée si le militaire sollicite un congé dans plusieurs cas de figure: suivre un partenaire de Pacs obligé par sa profession à résider loin du lieu d’affectation du militaire concerné, élever un enfant de moins de douze ans, donner des soins à un enfant, conjoint, partenaire de Pacs ou ascendant suite à un accident, une maladie grave ou un handicap nécessitant la présence d’une tierce personne.

Les droits à l’avancement maintenus si l’on élève un enfant

Le temps passé dans cette situation ne compte normalement ni pour l’avancement, ni pour les droits à pension de retraite. Cependant, si le bénéficiaire de ce congé le demande pour élever un enfant, « il conserve l’intégralité de ses droits à avancement, dans la limite d’une durée de cinq ans pour l’ensemble de sa carrière ». Cette période est en effet assimilée à des services effectifs dans le corps.

À noter que le militaire placé en congé pour convenances personnelles peut demander à souscrire un engagement à servir dans la réserve opérationnelle.

MG

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La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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