La liste des nouveaux OPJ pour l’année 2025 publiée au Journal officiel

Photo : Un écusson d’officier de police judiciaire (OPJ).(Photo d'illustration: MG /Archive L'Essor)

27 octobre 2025 | Vie des personnels

Temps de lecture : < 1 minute

La liste des nouveaux OPJ pour l’année 2025 publiée au Journal officiel

par | Vie des personnels

Avec la parution de l'arrêté au Journal officiel, les 1.914 nouveaux officiers de police judiciaire (OPJ) de la Gendarmerie vont pouvoir exercer leurs nouvelles prérogatives.

1.914 sous-officiers de Gendarmerie sont désormais officiellement titulaires de la qualité d’officier de police judiciaire (OPJ). Leurs noms ont été publiés ce weekend au Journal officiel, dans un arrêté daté du 8 octobre 2025.

Dans le détail, 1.903 sous-officiers de Gendarmerie se voient attribuer la qualité d’OPJ à cette date. Onze gendarmes ne remplissaient pas encore, en date du 8 octobre 2025, les conditions d’ancienneté pour disposer de leurs nouvelles qualifications. Ils devront attendre de compter au moins trente mois de services, dont au moins six mois effectués dans un emploi comportant l’exercice des attributions attachées à la qualité d’agent de police judiciaire (APJ). Cette période de trente mois débute dès leur entrée en formation initiale.

De plus en plus de femmes OPJ

L’analyse de l’ensemble de ces 1.914 noms révèle que plus de 36% des sous-officiers de Gendarmerie ayant obtenu cette qualification d’OPJ sont des femmes. Un rebond important par rapport à la promotion 2024 qui ne comptait que 20% de femmes. Mais aussi une très bonne moyenne, comparée au taux de féminisation des effectifs de sous-officiers, qui s’établissait en 2023 à 18%.

Rapporté à l’ensemble des effectifs de la Gendarmerie, le taux de féminisation atteint 24,45% en 2024, d’après l’Observatoire pour l’égalité et contre les discriminations.

Lire aussi : Près de 2.000 gendarmes réussissent l’examen d’officier de police judiciaire

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi