Un gendarme traîné sur cinq mètres après un refus d’obtempérer dans le Finistère

Photo : Le gendarme blessé est en arrêt maladie. (photo l'Essor)

12 octobre 2025 | Opérationnel

Temps de lecture : < 1 minute

Un gendarme traîné sur cinq mètres après un refus d’obtempérer dans le Finistère

par | Opérationnel

Un gendarme a été blessé après avoir été percuté puis traîné par un jeune qui a refusé d’obtempérer au guidon de sa motocross.

Suite à un refus d’obtempérer, un gendarme a été percuté et trainé sur cinq mètres, à Quimperlé (Finistère) le 10 octobre 2025. Blessé, le militaire se trouve en arrêt de travail. Un suspect a été arrêté et placé en garde à vue. Présenté au parquet de Quimper, il est placé sous contrôle judiciaire, en attendant son procès prévue en mars 2026.

Selon Ouest France, le faits se sont déroulés en milieu d’après-midi, aux abords d’un lycée professionnel. Au guidon d’une motocross, un jeune majeur a refusé de s’arrêter à un contrôle. Dans sa course, le pilote de 18 ans a percuté un gendarme puis l’a traîné sur cinq mètres. Pris en chasse, il a grillé des feux de signalisation et franchi des lignes blanches. Enfin engagé dans une voie sans issue, il a été appréhendé. Le gendarme blessé a été conduit au centre hospitalier de Quimperlé pour des examens.

Les agressions contre les gendarmes en hausse

Ce nouveau refus d’obtempérer confirme les derniers chiffres publiés par son rapport annuel pour l’année 2024 de l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN).  Les agressions physiques visant les gendarmes ont augmenté de 1,6 % en 2024 par rapport à 2023, année qui marquait déjà un record. Deux gendarmes ont été tués et 3.162 autres blessés. L’IGGN a ainsi relevé un total, pour cette année 2024, de 9.475 agressions physiques et verbales de gendarmes. 

Selon le ministère de l’Intérieur, 24 900 refus d’obtempérer ont été enregistrés en 2024 soit une moyenne de 68 infractions par jour et donc une toute les 21 minutes.

La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi