Lors d’un refus d’obtempérer, un gendarme a été renversé, le 5 octobre 2025, à La Chapelle-sur-Erdre (Loire-Atlantique), près de Nantes. Selon Ouest France, le conducteur a été stoppé par les tirs d’un second militaire. Il a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches de Nantes. Il sera jugé le 2 décembre pour refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger d’autrui en récidive, violence avec arme par destination en état d’ivresse en récidive, conduite sous l’emprise de stupéfiants, conduite sans permis et port d’arme. Dans l’attente de son procès, le parquet a demandé son placement en détention provisoire.
Les faits se sont produits en début de soirée quand les militaires tentent de contrôler un automobiliste. Au volant d’une Peugeot 308, le conducteur refuse tout d’abord d’obtempérer. Puis, il s’engage dans une voie sans issue et a percute un coffret de branchement Enedis. Un gendarme de La Chapelle-sur-Erdre met alors pied à terre pour tenter de l’intercepter. Mais le fuyard réussit à faire une marche arrière et percute le gendarme. Puis, « pour éviter que son collègue soit percuté une deuxième fois, le second militaire a ouvert le feu en visant les roues de façon à immobiliser le véhicule », détaille la gendarmerie à 20 minutes.
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Le gendarme souffre de dermabrasions
Le chauffard parvient néanmoins à prendre la fuite. Vite rattrapé par un autre équipage qui se rend à son domicile, à Haute-Goulaine, il y est finalement interpellé. Il avait 2,02 g d’alcool par litre de sang. Il a tout d’abord été placé en garde à vue pour tentative de meurtre sur un militaire de la gendarmerie avant que le parquet n’écarte cette qualification criminelle.
L’homme, âgé de 36 ans, sera jugé le 2 décembre. En attendant, le magistrat de permanence a requis son placement en détention provisoire. Cette comparution à délai différé va permettre aux enquêteurs d’obtenir les résultats d’analyses de stupéfiants afin de déterminer si le conducteur avait consommé de la cocaïne. Ce délai permettra aussi au gendarme blessé de connaitre la durée de son incapacité de travail. Le militaire souffre de dermabrasions (atteintes à la partie supérieure de la peau).










