Pas-de-Calais : les gendarmes sauvent un migrant coincé sous un bateau et en arrêt cardiorespiratoire

Photo : Les gendarmes sont mobilisés pour faire face aux tentatives de traversées de migrants. (Photo d'illustration - Gendarmerie_029/Twitter)

23 juillet 2025 | Opérationnel

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Pas-de-Calais : les gendarmes sauvent un migrant coincé sous un bateau et en arrêt cardiorespiratoire

par | Opérationnel

Dans la nuit du 18 au 19 juillet 2025, les gendarmes ont réanimé un migrant en arrêt cardiorespiratoire et coincé sous un bateau sur une plage du Pas-de-Calais.

Des gendarmes mobiles ont sauvé la vie d’un migrant, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2025, sur la plage de Saint-Etienne-au-Mont, dans le Pas-de-Calais. Comme l’explique France 3 Hauts-de-France, les militaires ont repéré, cette nuit-là, un bateau de tourisme lors d’une patrouille. Celui-ci était bloqué sur un banc de sable.

Quand ils sont arrivés sur place, les gendarmes ont constaté qu’il n’y avait plus personne à bord. En revanche, ils remarquent le corps d’un homme, coincé sous cette embarcation de fortune. Ce type de petite embarcation (small boat) est le mode de traversé privilégié par les candidats à l’exil pour rejoindre l’Angleterre.

Le migrant est alors en arrêt cardio-respiratoire. « Les gendarmes mobiles effectuent un massage cardiaque pendant une dizaine de minutes avant de retrouver un pouls », poursuit la Région de gendarmerie des Hauts-de-France sur ses réseaux sociaux.

Le migrant sauvé, hospitalisé à Calais

Le migrant a ensuite été pris en charge par les secours. Il a été hospitalisé à Calais. Pour rappel, mi-juin, en l’espace de 24 heures, une centaine de candidats à l’exil ont tenté de rejoindre l’Angleterre. Ils avaient été secourus dans le Manche. Certains se trouvaient dans des embarcations surchargées, qui étaient à la dérive ou prenaient l’eau.

Selon le ministère de l’Intérieur, au moins 17 personnes sont décédées durant la traversée de la Manche, depuis le début de l’année 2025.

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La question du mois

Bruno Retailleau, pour lutter contre la violence et les narcotrafics en Guadeloupe, a confirmé l’installation de « deux escadrons de gendarmerie mobile, sans enlever le peloton de la garde républicaine », mais aussi de « deux brigades nautiques », une de gendarmerie et une de police respectivement en Basse-Terre à Gourbeyre et à Pointe-à-Pitre. Pensez-vous que cela sera une réponse satisfaisante ?

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