<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Disparités, selon les départements, dans la présence de patrouilles des forces de sécurité intérieures, selon un étude

Photo : Gendarmes en patrouille sur la voie publique (Photo d'illustration)

13 décembre 2024 | Société

Temps de lecture : 2 minutes

Disparités, selon les départements, dans la présence de patrouilles des forces de sécurité intérieures, selon un étude

par | Société

Les Français ne voient pas le même nombre de patrouilles de la Gendarmerie ou de la Police nationale dans leurs secteurs. Les habitants des départements de l'Ile-de-France, du Midi et de l'Est s'estiment mieux lotis.

Voyez-vous régulièrement des patrouilles de gendarmes ou de policiers près de chez vous ? Une étude inédite, publiée ce jeudi 12 décembre 2024, présente des résultats au niveau départemental, obtenus à partir de la nouvelle enquête de victimation Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS).

Conduite depuis 2022 par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), l’enquête VRS a remplacé l’enquête Cadre de vie et sécurité (CVS, 2007- 2021). Son échantillon est beaucoup plus important (200.000 personnes âgées de 18 ans et plus, vivant en France métropolitaine, Guadeloupe, Martinique et à La Réunion). Il permet d’analyser plus précisément les disparités territoriales dans le domaine de la sécurité et de la victimation. Ce néologisme constitue le fait de subir consciemment une atteinte, matérielle, corporelle ou psychique. À ne pas confondre avec victimisation, le fait de se poser comme victime d’un acte pour susciter un sentiment de pitié ou de culpabilité.

Certains départements mieux lotis

Selon l’enquête Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS 2022), 12,7% de la population, âgée de 18 ans et plus, vivant en France métropolitaine, Guadeloupe, Martinique et à La Réunion, déclare observer souvent des patrouilles de policiers ou de gendarmes dans son quartier ou son village. Les habitants qui en voient le plus fréquemment se situent principalement dans 14 départements. L’étude cite les huit départements d’Ile-de-France, deux de la Côte d’Azur (Var et Alpes-Maritimes) et quatre départements du Grand-Est (Marne, Haute-Marne, Meuse et Moselle). 18,1% de la population déclare en observer souvent.

Au contraire, dans les départements de l’Ouest, du Massif central, de la Corse et dans les trois départements d’Outre-mer (DROM), 21,7% de la population déclare n’avoir jamais vu de patrouilles dans son quartier ou son village. La moyenne s’élève à 14,6% sur l’ensemble de la France métropolitaine, Guadeloupe, Martinique et La Réunion.

« Pour autant, note le SSMSI, ce ne sont pas dans les départements où la présence policière est moins marquée qu’elle est jugée insuffisante ». En fait, le SSMSI remarque que la satisfaction sur l’action locale des gendarmes et des policiers semble avant tout liée à l’observation de faits de délinquance ou d’incivilités et au sentiment d’insécurité, plutôt qu’à l’observation de patrouilles.

PMG

Lire aussi : Insécurité: Retailleau veut « frapper la délinquance au cœur et en profondeur »

La Lettre Conflits

La newsletter de l’Essor de la Gendarmerie

Voir aussi